La finale de la Coupe Davis 2009 est désormais connue et elle est inédite. Elle opposera, les 4-5 et 6 décembre 2009, l'Espagne, tenante du titre et la République Tchèque. Les deux nations n'ont pas attendu la fin du week-end pour arracher leur billet pour la consécration finale. Les deux équipes ont fait le nécessaire dès le deuxième jour à l'issue du double et des premiers simples pour mener par 3/0, synonyme de la qualification. Les Ibériques, bien qu'handicapés par l'absence de leur N° 1 Rafaël Nadal, n'ont fait qu'une bouchée des Israéliens, la surprise de cette édition. Les coéquipiers de Juan Carlos Ferrero, principal artisan de ce joli parcours, n'ont concédé aucun set pour démontrer, si besoin est, leur détermination pour conserver leur titre. Mais contre les Tchèques, ça ne sera pas une mince affaire. Radek Stepanek et ses pairs se sont déplacés en Croatie pour s'adjuger leur qualification sous les yeux admiratifs du président de la Fédération Internationale de Tennis, l'Italien Francisco Ricci Bitti qui a tenu à faire le déplacement. Ce « derby » « Croatie-Rép. Tchèque » a débuté sur les chapeaux de roue avec le premier simple qui a opposé Stepanek et Karlovic. Ce duel de titans a tenu en haleine spectateurs et téléspectateurs, durant six (6) bonnes heures où on a vécu quatre « tie-break » et un cinquième set soldé par 16/14 en faveur du N° 1 Tchèque. Donc, il y avait 6/7, 7/6, 7/6, 6/7 et … 16/14 pour libérer, enfin, le central aux poursuivants qui vont vivre, également, cinq manches mais de moindre aprêté. Le dernier mot est revenu au Tchèque Tomas Berdych qui est venu à bout du croate Martin Cilic. Le reste se concrétisa lors du double suivi des derniers simples. Ainsi les Tchèques se qualifient pour la deuxième fois en finale après leur sacre à Prague aux dépens de l'Italie (4/1). Ce fut en 1980 juste à la veille de la création du « Groupe mondial » avec la victoire des Américains, à Cincinnati, sur les Argentins par 3/1.