Après la débâcle de la coupe d'Afrique, l'entraîneur de l'équipe nationale n'a pas eu le courage de démissionner. Et pour cause, le Portugais est un homme de parole qui respecte ses engagements et surtout le contrat qui le lie à la fédération. Après la débâcle de la coupe d'Afrique, l'entraîneur de l'équipe nationale n'a pas eu le courage de démissionner. Et pour cause, le Portugais est un homme de parole qui respecte ses engagements et surtout le contrat qui le lie à la fédération. Il ne faut pas être sorcier pour comprendre que Cuelho respecte plutôt la manne d'argent qu'il est censé percevoir jusqu'au mois d'octobre. Ça vaut le coup quand on sait qu'il va toucher près de 415 millions de centimes en neuf mois. Pour ne rien faire ! Toute personne sensée doit s'accrocher à ce poste. D'autant plus que les clauses du contrat obligent la fédération à lui débourser l'intégralité de ce pactole s'il réussit... à être limogé. C'est là le hic puisque le Portugais ne rêve que de cette option même s'il laisse croire qu'il est déterminé à aller jusqu'au bout de son contrat. Or la logique, de la défaite sur tous les fronts dont il est le principal artisan, veut qu'il reconnaisse son échec en quittant les lieux à l'amiable. Mais l'homme est loin d'être naïf pour laisser passer cette aubaine et ne pas concocter un schéma tactique qui lui permet de sortir gagnant d'une défaite cuisante. Il temporise en attendant la réunion du bureau fédéral pour essayer de pousser ce dernier à l'erreur. S'il est limogé, Cuelho empochera des indemnités fabuleuses et sera libre pour exaucer son souhait d'entraîner une équipe qualifiée en coupe du monde. Les Marocains ne sont pas aussi dupes qu'il le croit. Comme il a échoué en coupe du monde et en coupe d'Afrique, le Portugais peut perdre sa bataille tactique sur le plan juridique si la fédération le maintient à son poste. Puisque dans les deux cas, les contribuables le payeront, il vaut mieux qu'on le pousse à bout en lui donnant du travail jusqu'au mois d'octobre. Il lui faut du travail à plein temps qui puisse au moins lui donner la sensation qu'il justifie son salaire mirobolant. Il est toujours possible de le charger de superviser, chaque semaine, les équipes nationales, toutes catégories confondues. Il travaillera ainsi sous la houlette des techniciens marocains comme Taoussi ou Madih avec lesquels il a beaucoup d'affinités !!! C'est dans ce cas de figure et uniquement dans ce cas qu'il peut partir de son propre gré sans provoquer des dégâts matériels dans les caisses de la fédération. Dès lors personne ne regrettera son départ.