Les recettes ordinaires se sont élevées à 63,9 milliards de dirhams à fin avril 2012, en augmentation de 7,2% par rapport à la même date de 2011. C'est ce qui ressort du dernier bulletin mensuel de statistiques des finances publié par le ministère de l'économie et des finances. Les recettes ordinaires se sont élevées à 63,9 milliards de dirhams à fin avril 2012, en augmentation de 7,2% par rapport à la même date de 2011. C'est ce qui ressort du dernier bulletin mensuel de statistiques des finances publié par le ministère de l'économie et des finances. Cette évolution est boostée par les recettes fiscales qui se sont établies à 59,8 milliards de dirhams en hausse de 7,1% par rapport à la même période de l'année précédente. Ce niveau des recettes fiscales s'explique, selon la même source, par la hausse de 3,8% des recettes douanières, de 9,1% de la fiscalité domestique ainsi que de l'augmentation de 4,5% de la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les tabacs manufacturés. Dans ce cadre, les recettes des droits de douane, réalisées à fin avril 2012 , ont été de 3,1 milliards de dirhams contre 3,4 milliards de dirhams un an auparavant, soit une régression de 9,8 % en glissement annuel, ajoute ledit bulletin. De leur côté, les recettes provenant de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l'importation se sont élevées à 10,6 milliards de dirhams à fin avril 2012 contre 9,7 milliards de dirhams à fin avril 2011, marquant ainsi une hausse de 8,9 %. La TVA sur les produits énergétiques a, pour sa part, augmenté de 14,4 % et celle sur les autres produits de 7,3 %, un niveau qui s'explique essentiellement par la hausse des importations taxables et notamment des produits pétroliers. La TIC sur les produits énergétiques a atteint 4,3 milliards de dirhams à fin avril, soit une hausse de 3 % et un taux de réalisation de 34 %. S'agissant des recettes provenant de la fiscalité domestique, elles se sont élevées à 38,8 MMDH à fin avril 2012, en augmentation de 9,1 % par rapport à leur niveau de fin avril 2011, soutenues par la hausse de 22,6 % de l'impôt sur le revenu, suite à la prise en compte de l'impact de la hausse des salaires décidée à partir de mai 2011. Il est à noter, toutefois, que les recettes non fiscales ont connu une baisse de 4,4 %en glissement annuel, s'établissant ainsi à 3,3 milliards de dirhams à fin avril 2012.