Nous sommes au boulevard Driss El Harti, non loin de la forêt verte, dans les environs de Ben Msik, à Casablanca. Nous sommes au boulevard Driss El Harti, non loin de la forêt verte, dans les environs de Ben Msik, à Casablanca. Les éléments de la brigade de police des éperviers qui effectuaient, ce jeudi 19 avril, leur ronde routinière vers 21h30, quand ils ont remarqué, trois jeunes hommes, armés de sabres et de couteaux, qui essayent d'agresser un jeune homme. Ils le menacent carrément de le tuer s'il ne leur remet pas tout ce qu'il porte sur lui comme argent, téléphone portable ou montre… Il les supplie, leur demande de le laisser partir, de ne pas lui faire de mal et surtout de ne pas le blesser, mais en vain. Ils lui subtilisent son téléphone portable tout en continuant à lui fouiller les poches. Il fond en larmes quand l'un du trio lui assène un coup de poing à la figure. À ce moment précis deux éléments des éperviers accélèrent à bord de leurs motos, fonçant droit sur les trois agresseurs, pour porter assistance à la jeune victime. Les trois malfrats ayant perçu le bruit des motos, se sont retournés oubliant ainsi leur proie qui s'est enfuie. Ils réalisent avec beaucoup de retard qu'il s'agit de policiers. Ils se sont mis à courir dans tous les sens essayant de disparaître dans l'obscurité. Mais, les deux policiers émérites n'ont pas l'intention d'abandonner la partie. Ils avancent à bord de leurs motos, s'approchent des assaillants, stoppent leurs engins en descendent et continuent la course à pied derrière les trois brigands. Ils arrivent à en attraper deux. Le troisième a réussi à passer entre les mailles du filet. Les yeux dans les yeux, les policiers se retrouvent face-à-face avec deux voyous dont l'un brandissait un sabre. Ce dernier avance vers eux tentant d'en blesser un. Le policier le somme de jeter son sabre, mais le brigand a refusé et s'est mis à avancer en direction du flic. Ce dernier recule et se retrouve dos au mur donc contraint de se défendre autrement. Il dégaine pour dissuader l'agresseur qui ne veut aucunement poser son sabre. Il avance toujours, c'est à ce moment que le policier en état de légitime défense, vise le genou du ravisseur et tire une balle. Touché, le malfrat s'écroule, un filet de sang coule de sa jambe. Craignant d'être lui aussi touché par une balle, son ami met les mains en l'air et se livre aux deux policiers. Les éléments de la Protection civile se dépêchent sur les lieux, évacue le blessé vers les urgences de l'hôpital Ibn Rochd pour être soigné avant d'être soumis aux interrogatoires. Son complice a été conduit au commissariat de police pour être interrogé. Alors que le troisième élément de la bande a réussi à prendre la fuite.