Au titre du premier mois de l'année 2012, les indicateurs des créances sur l'économie se déclarent en hausse. Selon les dernières statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib, la progression au titre de janvier 2012 est de 10,4 % contre 4,7 % observé, durant la même période de l'année précédente. Au titre du premier mois de l'année 2012, les indicateurs des créances sur l'économie se déclarent en hausse. Selon les dernières statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib, la progression au titre de janvier 2012 est de 10,4 % contre 4,7 % observé, durant la même période de l'année précédente. Ainsi l'encours global s'est établi à 786,37 milliards de dirhams contre 712,33 milliards de dirhams enregistrés en janvier 2011. En commentant ce chiffre, Bank Al-Maghrib souligne que cette progression intervient «suite à une accélération du rythme de progression des crédits bancaires qui s'est établi à 10,6 % contre 5,9 % pour un encours total de 680,66 milliards de dirhams». En outre, les crédits des autres institutions de dépôts (AID), représentant les banques à l'exception de Bank Al-Maghrib, se sont élevés, pour leurs parts, à 689,89 milliards de dirhams grimpant ainsi de 10 % par rapport à janvier 2011. Par objet économique, Bank Al-Maghrib met en relief l'accroissement simultané des crédits à l'équipement ainsi que des comptes débiteurs et crédits de trésoreries. À cet effet, les encours ont progressé respectivement de 3,8 et 20,4 % pour s'établir à 139,67 et 167,68 milliards DH à fin janvier 2012. Dans la même optique, l'encours des crédits immobiliers est en hausse de 9,1 %, soit un total de 207,33 milliards de dirhams. Dans ce segment, les crédits à l'habitat ont atteint, à fin janvier 2012, 137,32 milliards de dirhams, soit une hausse de 10,9 % par rapport au même mois de l'année précédente. Les crédits accordés aux promoteurs immobiliers se sont fixé, quant à eux, à 68,64 milliards de dirhams affichant une progression de 4,9 %. Par ailleurs, l'encours des crédits à la consommation est de 36,32 milliards DH en progression de 11,5 % au moment où les créances en souffrance sont estimées à 33,2 milliards DH avec une évolution de 13,2 % comparativement à la même période de l'année 2011. La ventilation des crédits bancaires par secteur institutionnel fait ressortir «une accélération du rythme de progression des crédits accordés aux sociétés non financières publiques (particulièrement les crédits de trésorerie et d'équipement) et aux sociétés non financières privées et un ralentissement du taux d'accroissement des prêts octroyés aux ménages qui sont revenus de 9,2 à 2,7 %», souligne Bank Al-Maghrib.