Le Centre Mohammed VI de soutien à la microfinance solidaire (CMS) a organisé, jeudi en son siège à Casablanca, une cérémonie de présentation de la cartographie nationale de la microfinance, sous la présidence de Tarik Sijilmassi Le Centre Mohammed VI de soutien à la microfinance solidaire (CMS) a organisé, jeudi en son siège à Casablanca, une cérémonie de présentation de la cartographie nationale de la microfinance, sous la présidence de Tarik Sijilmassi, président de la Fédération nationale des associations de microcrédit (FNAM). Ce centre qui a été créé par la Fondation Mohammed V pour la solidarité est en concertation avec les acteurs de la microfinance au Maroc. Il déploie son action sur divers axes notamment la mise en place d'un système d'information et documentation. C'est en effet pour cette raison là que le CMS a mis en place la cartographie. Il s'agit, selon M. Sijilmassi, d'un «outil interactif de localisation de implantations du centre au niveau national grâce à un système d'information géographique (SIG)», a-t-il expliqué. Pour sa part, Chemseddine Ould Sidi Baba, président d'Urbasoft, (entreprise qui développe des solutions de géo-localisation multifonctionnelle qui couvre les transports terrestre et maritime), déclare que «la cartographie qui est facilement accessible au grand public à partir du portail, permettra un géo-positionnement de l'ensemble des agences de microfinance au Maroc avec en plus des outils de recherches avancés et sélectifs y compris plusieurs indicateurs pour faciliter l'utilisation». Poursuivant dans cette même optique, M. Sijilmass précise que l'utilisation de la cartographie, occasionnera la mise à disposition et la consultation automatique des données et répondra à un besoin d'information sur l'implantation des bureaux des associations de microcrédit, en vue de réguler leur présence et assurer une meilleure couverture sur le territoire national. Quant au coût de la réalisation de cette cartographie, M. Chemseddine a affirmé que «gracieusement et partant du fait que la mise en place de celle-ci s'est effectuée sur un Freeware (logiciel libre), seule la prestation des ingénieurs a été facturée». In fine, M. Sijilmassi met l'accent sur le but non lucratif de cette opération et que c'est dans un souci de militantisme social qu'il a été créé et non pas dans un but lucratif ou conquête d'espace.