La majorité des dix-huit têtes de liste à Tétouan sont des anciennes figures politiques et des hommes d'affaires, qui sont en lice pour les cinq sièges en jeu dans cette circon-scription. La campagne électorale à Tétouan s'annonce encore calme, alors que la majorité des têtes de liste sont des anciennes figures politiques et des hommes d'affaires connus des Tétouanais. Les candidats sont ainsi en lice pour cinq sièges à pourvoir dans cette wilaya. La salle du cinéma Avenida a accueilli, lundi dernier, le premier grand meeting lors de cette campagne, organisé et présidé par le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane. La ville attend l'arrivée d'autres leaders partisans pour chauffer l'ambiance électorale. Le Rassemblement national des indépendants (RNI) et le Parti de la justice et du développement (PJD) semblent miser sur cette circonscription pour y remporter respectivement un ou deux sièges. Le premier parti a accrédité encore une fois Rachid Talbi El Alami, ancien ministre et actuel président du conseil de la région Tanger-Tétouan. Le parti de la colombe veut gagner le pari et devancer le PJD par sa liste électorale présidée par ce docteur en gestion et finance. Tandis que le parti de la lampe a fait confiance à Mohamed Idaomar, président de la commune urbaine de Tétouan et enseignant universitaire au détriment du député Amine Boukhobza, qui a représenté deux fois de suite son parti lors des précédentes élections législatives. L'actuel maire, dont la gestion a souvent été critiquée mais jamais entachée par une affaire de corruption, a toutes les chances de remporter le prochain scrutin. Et même ses détracteurs le placent parmi les candidats favoris dans cette circonscription. A l'instar des précédentes élections, certains candidats têtes de liste dans cette circonscription bénéficient d'un grand soutien des habitants des localités rurales avoisinantes. C'est le cas de l'actuel président de la commune rurale d'Azla, Larbi Ahnine, qui se présente encore lors de ce scrutin législatif sous l'étiquette du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Il en est de même pour le Parti authenticité et modernité (PAM) qui a choisi Abdeslam Biari, directeur d'une coopérative laitière et ancienne personnalité politique pour le représenter dans cette province. Ce dernier dispose d'un grand nombre de sympathisants parmi la population rurale. Tandis que le choix de l'USFP s'est porté sur le président de la commune urbaine de Oued Laou, Mohamed Mellahi, comme tête de liste dans cette circonscription. Quant au parti de l'Istiqlal (PI), il a opté pour un nouveau visage de la scène politique en la personne de l'homme d'affaires Mohamed Baïbi. Bien que ce candidat istiqlalien bénéficie pendant sa campagne électorale de moyens humains et logistiques, il a peu de chances de remporter ce scrutin législatif face à de grosses pointures. Comme c'est le cas pour les candidatures précitées, celles des autres formations politiques, telle que la liste électorale du Mouvement populaire (MP) dirigée par l'ingénieur Mohamed Ahajam, auront la tâche très difficile pour convaincre les électeurs tétouanais dont la majorité des jeunes sont des diplômés chômeurs ou travaillant dans la contrebande.