Le Maroc est dans le top 10 des pays les plus réformateurs, selon le classement Doing Business qui porte sur 183 économies. Le classement du Maroc dans l'édition 2012 du Doing Business est un témoignage de la dynamique positive entreprise par l'économie marocaine. C'est ce qui ressort d'un colloque d'information tenu à l'occasion de la publication de l'édition 2012 du classement Doing Business, par le Comité national de l'environnement des affaires (CNEA), la Banque mondiale et les représentants du secteur privé, en date du jeudi 27 octobre à Casablanca. Aussi, ce colloque d'information a permis de présenter les avancées réalisées par le Maroc pour l'amélioration durable du climat des affaires. «Le Maroc est dans le top 10 des pays les plus réformateurs, selon le classement Doing Business qui porte sur 183 économies. Grâce à des actions ciblées, le Maroc est passé du 183ème rang au 94ème, gagnant ainsi 21 places dans le classement mondial. Ces avancées sont la consécration d'un travail structuré et qui s'inscrit dans la durée», a souligné Nizar Baraka, ministre des affaires économiques et générales et président opérationnel du CNEA. Aussi, il a exposé la démarche participative du partenariat avancé public-privé qui a permis d'introduire efficacement des réformes d'envergure grâce auxquelles le Maroc a été distingué par la Banque mondiale «Premier réformateur global» sur 183 économies en 2011. Par ailleurs, le colloque a permis de recueillir des témoignages d'acteurs privés et publics ayant participé activement à cette réussite. Ainsi, Ahmed Réda Chami, ministre de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, ainsi que Abdelmajid Rhomija, secrétaire général du ministère de la justice, ont expliqué les actions engagées par leur département au sein du CNEA et le bénéfice attendu pour le citoyen investisseur et entrepreneur. Pour sa part, Othman Benjelloun, président-directeur général de BMCE Bank et président du GPBM, et Alami Lazrak, P-dg du Groupe Alliances et vice-président de la CGEM, ont partagé l'expérience du secteur privé dans l'élaboration et la conduite des réformes dans le cadre du partenariat public-privé au sein du CNEA. Par ailleurs, Simon Gray, directeur du département Maghreb à la Banque mondiale, accompagné de Neil Gregory, senior manager à Washington, a présenté les progrès relevés par le Doing Business en matière de réglementation des affaires et les observations du rapport «Les femmes, l'entreprise et le droit» pour le Maroc. Aussi, le directeur de l'Agence marocaine de développement des investissements a donné un aperçu de l'impact de ces réformes sur les investissements directs étrangers au Maroc.