En cinq jours, trois meurtres ont été commis dans la ville ocre, Marrakech. «Un nombre record, du jamais vu», assure à ALM une source policière de cette ville touristique. Le dernier meurtre a été perpétré le premier dimanche du mois courant (2 octobre). En cinq jours, trois meurtres ont été commis dans la ville ocre, Marrakech. «Un nombre record, du jamais vu», assure à ALM une source policière de cette ville touristique. Le dernier meurtre a été perpétré le premier dimanche du mois courant (2 octobre). C'était dans l'ancienne médina, à Derb Sakaya, quartier Ben Saleh, commis par un jeune de vingt-trois ans. La victime était son ami, un quadragénaire. Tous deux s'enivraient sur la terrasse du domicile du quadragénaire quand une rixe a éclaté entre eux. Rapidement, l'échange d'invectives a cédé la place à l'usage de l'arme blanche. Armé d'un couteau, le plus jeune a égorgé la victime avant de la jeter depuis la terrasse vers la rue. Le meurtrier n'a pas quitté les lieux jusqu'à l'arrivée des éléments de la police judiciaire. Ces mêmes policiers qui venaient d'élucider, le vendredi 30 septembre, un deuxième meurtre qui a coûté la vie à un aide-épicier. Âgé de vingt et un ans, cet originaire de Zagora a été découvert, le matin du mercredi 28 septembre, à l'intérieur de l'épicerie sise au quartier Assif, corps sans âme, gisant dans une mare de sang. L'enquête policière n'a pas pris plus de vingt-quatre heures pour tirer toute l'affaire au clair. Les limiers de la sûreté de Marrakech ont mis la main sur le meurtrier, un ami de la victime, âgé de vingt-deux ans, originaire d'Essaouira. Avec une bonbonne de gaz, celui-ci a fracassé la tête de l'aide-épicier avant de mettre la main sur plus de trois mille dirhams. Le même jour, un troisième meurtre a été commis au douar Izeki. Ce crime a eu lieu suite à l'intervention d'un jeune homme qui voulait juste empêcher deux frères de maltraiter leur père. Malheureusement, l'un des deux frères a tué le jeune homme en lui assénant différents coups de couteau. S'agit-il d'une recrudescence de la criminalité dans la ville ocre ? Une source policière de la ville a rejeté cette hypothèse arguant que c'est une banale coïncidence que les trois crimes se produisent en cinq jours dont deux commis en une même journée...