Rabea Naciri, membre fondateur de l'ADFM a mis en exergue les avancées des droits de la femme au Maroc lors d'une conférence-débat à Washington. Les avancées du Maroc en matière des droits de la femme et l'apport «révolutionnaire» de la nouvelle constitution à la consécration de ces acquis ont été mis en exergue lors d'une conférence-débat à Washington. «Le Maroc a entrepris des réformes dans les domaines des droits des femmes, politiques et institutionnels bien avant l'avènement du printemps arabe», a tenu à souligner Rabea Naciri, membre fondateur de l'Association démocratique des femmes du Maroc, lors de cette rencontre sur «Les femmes et la transition démocratique au Moyen Orient», abritée, mardi, par le Woodrow Wilson International Center. La révision de la constitution a apporté des acquis importants aux femmes et aux libertés fondamentales dans l'ensemble, a fait valoir Mme Naciri, notant que la nouvelle Loi fondamentale est un «pacte politique et social par excellence». Pour l'intervenante, il s'agit d'un «outil pour les femmes marocaines d'élargir et de consolider leurs droits». S'arrêtant sur l'article 19 qui consacre l'égalité en droits politiques, économiques mais aussi civils, Rabea Naciri a qualifié cette initiative de «grande avancée pour le Maroc et la région, sachant que la nouvelle constitution marocaine est en train d'inspirer d'autres mouvements de femmes dans les pays arabes, comme la Jordanie ou l'Egypte». Elle note, par ailleurs, que la constitution marocaine consacre la conformité des législations internes avec les conventions internationales, introduit le principe de la parité en droits économiques, politiques et sociaux et crée de nouveaux mécanismes comme l'Autorité pour la parité et la lutte contre toutes formes de discrimination.