Le peintre marseillais Thierry Miramon expose ses œuvres jusqu'au 20 octobre à l'Artothèque de Casablanca. Ses trente toiles décrivent le vécu quotidien dans toutes ses formes. Se libérant de sa coquille artistique classique pour se projeter dans une vision hyper réaliste de son art, le peintre français Thierry Miramon jette dans ses œuvres exposées à l'Artothèque de Casablanca la lumière sur les qualités et les défauts de l'être humain. Derrière ses toiles se cache une toute autre réalité, la vie courante de tout un chacun. Miramon revient ainsi pour la deuxième fois dans cette galerie du Bd Massira El Khadra, pour y présenter, jusqu'au 20 octobre prochain, ses nouvelles créations qui n'échapperont point aux regards des fins connaisseurs ou du simples novices tant ses toiles décrivent le vécu quotidien dans toutes ses formes. Des œuvres, toutes peintes au Maroc en un an et demi, entre allers et retours entre le Royaume et l'Hexagone, qui témoignent du penchant de l'artiste pour la vie qu'il reproduit à sa manière, par des couleurs vives. Il ne se voile pas la face pour clamer son inspiration du fondateur du cubisme et sa rencontre avec la peinture de Picasso a permis de modifier sa «trajectoire» et ses coups de pinceaux, de sortir de son style classique et de franchir le pas vers une espèce de liberté marquant son identité artistique, pour se propulser dans cette vision hyper réaliste de la peinture. «Je me suis libéré», témoigne humblement le Marseillais qui a su admirablement sauter de la rive du réalisme à la liberté picturale. Une traversée qui lui a permis de commencer à déformer avec aisance les traits de l'être humain dans ses œuvres, afin de ne plus se cantonner ou rester prisonnier du côté photographique de la peinture.