C'est la troisième opération, durant pas moins d'un mois, que les éléments de la police à Casablanca ont menée contre des trafiquants de drogue. Ils ont mis la main sur l'un d'eux en possession de dix grammes de cocaïne. Une fois encore, un trafiquant de cocaïne a été traduit, dans l'après-midi du jeudi dernier, devant le procureur du Roi près le Tribunal de première instance de Casablanca. Au départ, c'était une information qui a été reçue par les éléments de la brigade touristique du district de police de Casa-Anfa, faisant état qu'un jeune homme, trafiquant de cocaïne, fréquente de temps en temps le boulevard 11 janvier, en plein centre-ville, afin de liquider sa marchandise. En effet, les détectives de la brigade touristique semblent n'avoir pas l'intention de rater la moindre occasion pour mettre hors d'état de nuire ce trafiquant de cocaïne. Mardi 13 septembre, apprend-on d'une source policière, les détectives de la brigade touristique ont décidé de mener une surveillance minutieuse tout au long du boulevard 11 janvier. Vers vingt heures quart, un jeune homme, portant un t-shirt blanc, un survêtement bleu et un bleu jeans, est arrivé à bord d'un vélomoteur, Peugeot 103. C'était lui le trafiquant de la cocaïne, a indiqué un informateur aux enquêteurs qui n'avaient pas perdu le moindre espoir de l'alpaguer. Et pourtant, ils n'ont pas décidé de bouger de leurs places en attendant de savoir pourquoi faisait-il le pied de grue. Pas moins de cinq minutes plus tard, ils avaient eu la réponse : un jeune homme a rejoint le trafiquant de cocaïne et lui a adressé la parole avant de le saluer à la main. Une rencontre qui a duré moins d'une minute pour que le jeune homme s'apprête à partir. C'était le moment où les limiers sont intervenus, rapidement, pour les arrêter tous les deux. Ils ont fouillé leurs poches. Selon la même source policière, les limiers ont découvert dans les poches du trafiquant de la drogue neuf capsules, chacune renfermant un gramme de cocaïne. Une dixième capsule a été retrouvée chez le consommateur qui semble être l'enfant d'un médecin. Celui-ci a affirmé aux enquêteurs qu'un petit salut à la main suffisait pour glisser au trafiquant de la cocaïne trois cent cinquante dirhams contre une capsule. Conduits tous les deux au commissariat et pointés, apprend-on de la même source policière, il s'est avéré que le trafiquant de la drogue est un repris de justice qui a purgé trois peines d'emprisonnement pour le même motif, à savoir le trafic de drogue. Il y a trois mois, toujours selon la même source policière, qu'il a été relâché après avoir purgé sa dernière peine d'emprisonnement. Soumis aux interrogatoires, il a avoué être un trafiquant de drogue, mais sans avoir dévoilé ni la bande dont il est membre, ni ses complices, ni ses clients. Rappelons que dans pas moins d'un mois, les services de police de Casablanca ont mis la main sur sept autres trafiquants de cocaïne. Dans une première opération, qui remonte à la dernière semaine du mois d'août, les éléments de la brigade de stup ont mis fin aux activités d'une bande de six trafiquants de cocaïne et du haschich, dont un médecin, un chanteur dans un restaurant-bar à Aïn Diab, un ex-Marocain résident en Italie et un Subsaharien. Chez cette bande, la police a saisi cinq cents grammes de chira et six grammes de cocaïne.