Abdallah Bensmain vient de signer son nouveau roman «Le retour du Muezzin». Cet ouvrage de 200 pages, de format moyen, relate l'histoire d'un pays lointain, pourtant tout proche du Maghreb. Le journaliste et homme de lettres Abdallah Bensmain vient de signer un nouveau roman, intitulé «Le retour du Muezzin», présenté par l'auteur comme étant une fiction «ni policière ni d'espionnage ou un reportage social sur un pays ou un autre». Cet ouvrage de 200 pages, de format moyen, relate l'histoire «d'un pays lointain, pourtant tout proche du Maghreb où apparemment, un écho, une voix off, une voix anonyme rythme la cadence d'un événement qui n'arrive pas ou bien il est arrivé, mais à notre insu, quelque part dans une ville inconnue». Il s'agit d'une voix anonyme, informée et au cœur de l'action, qui révèle, dicte et oriente les décisions prises au plus haut sommet de l'Etat ou en son nom», estime l'auteur. «Face au Muezzin et ses partisans sans noms, l'Etat mobilise et manœuvre une armée de Muezzins, sans visages et sans noms», ajoute Abdallah Bensmain. Dans ce pays imaginé, «fait de morceaux de pays reconnaissables, la mission des muezzins est de veiller au bon comportement social, politique et culturel de la population, comme de lui faire parvenir la parole du Guide suprême et supérieur de la Nation pour rendre inaudible celle du Muezzin et de ses partisans», explique l'auteur, comme pour mettre en contexte le lecteur. Dans sa lecture des péripéties et des personnages du roman, Abdelkrim Khatibi souligne, dans le postface, que «il n'y a que des masques: le Muezzin, le président et d'autres figures allégoriques, en plus de la procession de mini-personnages qui défilent, accrochés à leur passion de la non identification». Pour lui, le roman est «assez inclassable et propose plusieurs pistes de lecture et de sous lecture».