Du 21 au 25 septembre le Festival Tanjazz rouvre ses portes au Palais des institutions italiennes pour un programme haut en couleur avec des artistes d'exception. Le Festival de Tanjazz animera de nouveau la ville tangéroise du 21 au 25 septembre pour sa douzième édition. Ce festival de jazz, désormais bien connu des Marocains, proposera une cuvée de multitudes d'artistes de grands talents, alliant jazz de la Nouvelle Orléans jusqu'au swing manouche. Initiée par la fondation Lorin, cette nouvelle édition se place sous le signe de la gourmandise musicale, de la découverte, de la diversité et de la qualité. «Tanjazz est décidemment l'événement de la rentrée. C'est «LE» festival de l'automne à la grande satisfaction des habitués qui ne cessent de nous féliciter de l'avoir déplacé en septembre», s'enthousiasme l'architecte Nacer Amiar, cheville ouvrière de l'organisation. Pour sa part, Philippe Lorin, président de la fondation, déclare : «Nous avons de plus en plus de notoriété, notamment dans les milieux des musiciens, même à l'international». Pendant cinq jours, les places, les hôtels et les rues de Tanger seront assaillis par des spectateurs curieux ou amateurs de musique aguerris venant de tout le Royaume. Chaque soir, 3 000 à 7000 personnes sont attendues. Différentes scènes accueilleront les artistes, deux scènes gratuites dans la médina et cinq autres au Palais Moulay Hafid, plus connu sous le nom de Palais des institutions italiennes. Plusieurs itinéraires, donc, pour se perdre dans une douce folie musicale. Près de 185 musiciens répartis sur 25 groupes formeront une diversité de sons sans pareil. «On essaye de donner une vision universelle du jazz pour que chacun puisse picorer et découvrir», déclare Philippe Lorin. «Du blues, du manouche, de l'afro beat et cette année beaucoup de superbes voix féminines», ajoute-t-il avant de préciser son tiercé gagnant «Les Divinas, Mélanie de Basio Trio, ou encore Ben Prestage... bien qu'on fait en sorte que tous les moments soient forts en émotion». Car des artistes de renom, il y en a une brochette ! En guest star pour cette édition, le trompettiste de talent Roy Hargrove, qualifié de «grande vedette dans le monde du jazz, que nous avons pu avoir grâce à la notorité du festival», explique-t-il. Au programme aussi, Lillian Boutté and the Gigolos, véritable légende vivante du jazz de la Nouvelle Orléans après Louis Armstrong ou la petite nouvelle Sarah Lenka avec sa voix généreuse et fragile, les manouches de Pomme de ma douche ou encore le Marocain Fouad Hani et sa musique bambaraouia, ainsi que beaucoup d'autres. La nouveauté de cette édition est l'organisation de concerts pour les enfants de 4 à 10 ans le dimanche, animés par Roger Cactus et les Muzicaloustiks. Tout un programme ! Les tarifs des pass varient selon les jours: 100 DH pour le mercredi 21, 200 DH pour jeudi 22, 300 DH vendredi et samedi et 200 DH pour dimanche. Le «full pass» est lui mis en vente à 1000 DH. Petit plus, mercredi et jeudi la scène BMCI Palais sera gratuite pour les étudiants qui présenteront une carte d'étudiant ! Une aubaine pour pouvoir profiter de ce festival unique «aussi beau à regarder qu'à écouter», comme le précise Philippe Lorin. Charlotte Cortes Journaliste stagiaire