Selon des sources partisanes, le ministère de l'intérieur s'achemine, fort probablement, vers le changement de la date du vendredi 11 novembre parce que proche de la fête du Sacrifice prévue le 7 novembre. La date des prochaines élections continue de susciter le débat. La date du vendredi 11 novembre, proposée par le ministère de l'intérieur, ne fait toujours pas l'unanimité auprès de la classe politique. Ainsi, après la réunion du samedi 13 août, une autre réunion entre le ministre de l'intérieur Taib Cherkaoui et les partis politiques devait avoir lieu hier lundi 15 août. Selon des sources partisanes contactées par ALM, le département de Taib Cherkaoui s'achemine, fort probablement, vers le changement de la date du 11 novembre parce que proche de la fête du Sacrifice prévue le 7 novembre. A noter que plusieurs partis politiques, notamment le Parti de la justice et du développement (PJD) et le Rassemblement national des indépendants (RNI), avaient exprimé leur refus de la date du 11 novembre proposée par le ministère de l'intérieur en raison de sa coïncidence avec la fête. La formation islamiste a ainsi appelé à décaler d'au moins une semaine cette date, alors que le parti de la colombe a proposé le 28 octobre ou le 4 novembre comme dates alternatives. A noter que d'autres partis, tel le parti de l'Istiqlal, ont accueilli avec satisfaction l'annonce de la date du 11 novembre la qualifiant de «date raisonnable». Par ailleurs, l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) continuent de mettre en garde contre la précipitation, affirmant que l'essentiel ce n'est pas les considérations d'ordre purement formel telle la date, mais l'approche politique qui devra présider à ces élections. Ceci dit, la réunion du lundi 15 août devait donner lieu à un débat ouvert entre les états-majors des formations politiques et Taib Cherkaoui. Par ailleurs, en plus de la question du timing, l'intérieur devait également aborder avec les partis la préparation des lois électorales. Selon des sources concordantes, l'Intérieur n'a pas encore pu trancher à propos des questions de la liste nationale et le seuil. A l'heure où certains partis proposent le seuil de 2 ou 3%, les grands partis s'accrochent au seuil de 6%. Aussi, certains partis refusent toujours que la liste nationale réservée jusqu'ici aux femmes soit élargie pour comprendre des jeunes et des cadres. Le département de Taib Cherkaoui aura, ainsi, la lourde tâche de concilier entre les différentes positions. A noter que les moutures finales du projet de loi organique sur la Chambre des représentants, la loi sur les élections et la loi organique sur les partis politiques tardent à voir le jour en raison de la divergence des points de vue au sujet de la liste nationale et le seuil.