l'année dernière l'économie marocaine, indique dans son rapport 2003, l'organisme français d'assurance des crédits à l'exportation (COFACE), qui donne au Maroc la note «A4», en maintenant toutefois le risque investissement sur le long terme. La violence terroriste et le chômage ont plombé l'année dernière l'économie marocaine, indique dans son rapport 2003, l'organisme français d'assurance des crédits à l'exportation (COFACE), qui donne au Maroc la note «A4», en maintenant toutefois le risque investissement sur le long terme. Cette notation d'un organisme, véritable tableau de bord des investisseurs français, est la même que celle accordée en 2002. Les experts dressent un bilan plutôt mitigé sur l'économie marocaine doublé d'une forte pondération du risque d'investissement sur le long terme du fait de l'émergence de la violence terroriste. Par ailleurs, la Coface fait état d'une situation d'endettement élevée de la part des entreprises marocaines, notamment celles du secteur textile et habillement, qui accusent un énorme retard dans les paiements de leurs créances. Malgré une croissance de 5,5% en 2003, le Maroc n'a pas vu le niveau du paiement des créances des entreprises augmenter.