«De l'autre côté du soleil» à Yacoub El Mansour, «Amal» à Takaddoum, deux quartiers très populaires de Rabat ; «les amis de la côte « à Temara, Mostaqbal» à Sala El Jadida…ce sont les noms choisis par des jeunes entre 18 et 25 ans de cités défavorisées... «De l'autre côté du soleil» à Yacoub El Mansour, «Amal» à Takaddoum, deux quartiers très populaires de Rabat ; «les amis de la côte « à Temara, Mostaqbal» à Sala El Jadida…ce sont les noms choisis par des jeunes entre 18 et 25 ans de cités défavorisées, ayant décidé de se prendre en main. Pour ce faire, ils ont choisi une voie difficile, celle de l'engagement associatif, celle du dur de soi, celle du militantisme , celle qui exige tout de vous et vous fait dévouer à une cause. Celle de la jeunesse des quartiers populaires, en l'occurrence. Ces jeunes sont venus grossir le rang des jeunes qui ont, eux-aussi, choisi de s'invertir au cœur des Derbs de Casablanca, il y a plus d'un an pour créer un Réseau de jeunes, par les jeunes, pour les jeunes. Qui, à l'époque, croyait en nous, en notre initiative ? Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui, dès le départ, nous a accordé attention et soutien! Mais, avouons-le, si depuis le 16 Mai, beaucoup de monde parle, disserte, dissèque, soliloque sur ces jeunes, peu nombreux ont été ceux qui ont compris la démarche consistant à responsabiliser la jeunesse, à l'aider à s'assumer, lui permettre de s'exprimer, de proposer, de réaliser et de se réaliser. Peu importe aujourd'hui, ce qui compte, c'est que ces jeunes fassent des émules, malgré les embûches administratives, la frilosité de certains responsables, les tentatives de récupération politicienne et qu'ils avancent et, avec eux, fassent avancer notre pays. Car c'est de démocratie locale et participative qu'il s'agit ici, de formation, d'éducation, de civisme… Bref d'émergence de cadres, capables d'entraîner notre jeunesse, de redonner souffle à nos quartiers, d'être des médiateurs, des «moteurs». Alors, même si nous n'en sommes qu'aux balbutiements, les signes encourageants se multiplient. Des artistes, des sportifs, des mécènes se mettent à la disposition de ces jeunes, les walis de Casablanca, de Rabat, de Marrakech, les reçoivent, les appuient, leur facilitent les contacts, la presse se fait l'écho de leurs initiatives, des bonnes volontés les accompagnent… La Fête de la Jeunesse approche, elle est une occasion pour mettre cette jeunesse – de façon positive – sur le devant de la scène. Le discours Royal de la Fête du Trône a eu un de nos impacts sur ces jeunes qui vivent dans leur chair les multiples maux que le Souverain a vilipendés. L'occasion de la célébration de l'anniversaire de notre Roi, arrive à point nommé pour montrer que cette génération qui s'engage, cette génération du «sursaut» est la génération Mohammed VI.