Deux bateaux ont déjà été envoyés pour rapatrier les ressortissants marocains résidents en Libye. L'IMTC va envoyer un bateau ce lundi 28 février de Laâyoune. L'opération de rapatriement des Marocains résidant en Libye se poursuit. Les autorités ont envoyé deux bateaux pour rapatrier les ressortissants marocains. C'est ce qu'a annoncé samedi 26 février le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger. Contacté par ALM, Mohamed Karia, président et fondateur du groupe IMTC, l'un des leaders nationaux du transport maritime a déclaré que «deux armateurs sont chargés de l'opération de rapatriement à savoir la Comarit et l'IMTC. La Comarit a déjà envoyé deux de ses bateaux. Nous allons envoyer un bateau ce lundi 28 février depuis Laâyoune». Quant au nombre de bateaux qui seront envoyés en Libye, M. Karia précise qu' «il est impossible pour l'instant d'avancer un chiffre. Cela s'effectuera en fonction de la demande du gouvernement». Et d'ajouter que «il y a un blocage au niveau des aéroports. Et par conséquent, la voie maritime constitue le moyen de transport par excellence». Des dizaines de Marocains résidant en Libye, ayant gagné au cours des derniers jours l'Egypte, ont commencé à quitter Le Caire dans le cadre d'une opération de rapatriement. Ces Marocains sont entrés en Egypte par le poste frontalier d'Assaloum (ouest), sur la côte méditerranéenne, parmi un groupe de ressortissants égyptiens et arabes qui ont fui les villes d'Ajdabia, Benghazi, El Beïda, Tobruk et Marsa El Brega, en proie à de violences sans précédent depuis plusieurs jours. Par ailleurs, un nouveau groupe de ressortissants marocains établis en Libye est arrivé, jeudi soir à Tunis, en transitant par la frontière terrestre entre la Tunisie et la Libye. Les 31 membres du groupe, dont 12 enfants, ont été accueillis par les services consulaires du Maroc en Tunisie qui leur ont fourni hébergement et services indispensables.Vendredi, les services consulaires du Royaume se sont activés à faciliter les procédures de leur voyage au pays à bord d'un avion de Royal Air Maroc (RAM). Dans des déclarations à la MAP, plusieurs membres du groupe ont affirmé avoir rencontré des difficultés au moment où ils s'apprêtaient à quitter Tripoli vers le poste frontalier Ras Jdir, à 170 km de la capitale tunisienne. Ces derniers ont affirmé qu'ils avaient été violentés et fait l'objet de menaces de la part d'hommes armés de gourdins et d'armes blanches. Dès le début de l'opération de rapatriement, les autorités tunisiennes ont donné leur accord pour faciliter le transit des Marocains venant de Libye par voies terrestre et aérienne. Depuis le début des événements, un jeune Marocain a été tué. âgé de seulement 21 ans, le jeune homme , soudeur de son état, était originaire de la ville de Nador. Les membres de la communauté marocaine établie en Libye seraient près de 100.000 personnes. Rappelons qu'une cellule de crise a été mise en place composée du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et celui chargé de la Communauté marocaine à l' étranger, en coordination avec les missions diplomatique et consulaire marocaines en Libye.