La ville d'Agadir abrite du 9 au 12 février, la huitième édition du Festival «cinéma et migrations». Une occasion pour traiter du phénomène migratoire à travers une panoplie de films. La question de la migration est au centre des créations artistiques. Du 9 au 12 février à Agadir, les cinéastes soulèvent, lors de la 8ème édition du Festival «cinéma et migrations», la question migratoire sur les écrans du septième art. Initiée par l'association l'Initiative culturelle, cette manifestation réunit annuellement une panoplie de cinéastes, de passionnés du septième art et de chercheurs autour du thème de la migration. Les cinéphiles auront, ainsi, l'occasion de découvrir, au cours de ce festival, les dernières créations cinématographiques traitant de l'immigration. Placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la huitième édition de ce festival est présidée par l'acteur français d'origine camerounaise, Eriq Ebouaney. Et c'est le film «Après l'océan» de la réalisatrice et scénariste française, Eliane de Latour, qui a ouvert le bal de cette édition. Au programme figure aussi la projection, entre autres, des longs métrages tels que «La disgrâce», «Hors la loi», «Amreeka», «Les oubliés de l'histoire», «La grande maison». Pour les courts métrages, on cite : «La métaphore du manioc» du réalisateur Lionel Méta, «Le dernier instant» de Bouchra Moutaharik et «Au nom de mon père» du réalisateur marocain Abdelillah Zirat, ainsi que «Le cimetière des roses» de Rachida Chbani. Le film documentaire sera, à son tour, au rendez-vous. Par ailleurs, cette huitième édition du Festival «cinéma et migrations» rendra Hommage à deux figures du cinéma maghrébin. A savoir l'acteur marocain, Abdelkader Motâa, et le réalisateur algérien, Mahmoud Zemmouri.