Lors de l'assemblée générale extraordinaire survenue après l'assemblée ordinaire du WAC à une semaine d'intervalle, le blocage était le maître mot de la soirée. En l'absence du président démissionnaire Doublali, les membres de son bureau également démissionnaire, ont peiné à désigner une instance pour diriger ladite assemblée. Lors de l'assemblée générale extraordinaire survenue après l'assemblée ordinaire du WAC à une semaine d'intervalle, le blocage était le maître mot de la soirée. En l'absence du président démissionnaire Doublali, les membres de son bureau également démissionnaire, ont peiné à désigner une instance pour diriger ladite assemblée. Une guerre d'arguments et de contre-arguments allait avoir lieu à coups de décrets entre le GNF et le comité directeur du club. Finalement, le remue-ménage se terminera par ce que des adhérents ont qualifié de mascarade. Une commission provisoire composée de membres démissionnaires est chargée de la gestion des affaires du club en attendant vendredi, c'est –à-dire ce soir. Tous les détails que nous aurions pu faire défiler ne serviraient à rien. C'est un mal endémique que ce manque de transparence qui caractérise la gestion des clubs dans notre pays. Ce n'est nullement spécifique au Wydad. Mais ce qui demeure incompréhensible c'est le fait qu'un grand club comme le WAC, avec son très large public à travers tout le Maroc, dépend des états d'âme d'une trentaine de personnes !! Combien d'adhérents compte ce fameux club ? Pas plus d'une cinquantaine !! En plus, à chaque fois qu'il s'agit de rendre des comptes, les dirigeants en viennent aux mains et créent des incidents dignes d'un bistrot de paumés pour bloquer la situation. Et ça prétend aimer le club, et ça menace de démissionner à cause des critiques du public et de la presse. Cette même presse que M.Doublali a traitée de corrompue et que son membre de commission, M.Taoujni, a qualifiée d'amatrice. Non satisfaits de jouer avec le destin d'un club historique, les pontifes du football management comptent également manipuler la presse. Ils veulent dicter aux journalistes la méthodologie du métier d'informer !! Pour eux, la communication se limite à la dictée. Il est vrai que moins on a de pouvoir, plus on aime à en user. Mais il ne faut pas oublier que le WAC appartient avant tout à son public, sans lequel, et le club et son comité invalide ne valent rien. Que dire des arriérés impayés de beaucoup de joueurs ? Et pourquoi un club de l'envergure du WAC , avec des ressources humaines inépuisables, une histoire des plus glorieuses et un palmarès des plus édifiants est entraîné par cinq entraîneurs en une seule saison ? Ni les étrangers ni les nationaux n'ont pu venir à bout de la poisse qui marque la marche du club casablancais. On se persuade mieux, pour l'ordinaire, par des raisons qu'on a soi-même trouvées, que par celles qui sont venues dans l'esprit des autres. Pour les dirigeants en place, la presse ne fait que spéculer ! ignorent-ils que la réalité, la vérité et les faits proviennent de la bouche même d'autres dirigeants ? Ce n'est pas de l'imagination, ni de la corruption. Bien avant, ce sont les pontifes de la gestion sous-développée qui sont derrière toute sorte de désinformation. Car même si corruption il y a, c'est bien à cause de celui qui l'encourage. Si vous ne voulez pas qu'on le sache, mieux vaut encore ne pas le faire.