La tendance globale du marché immobilier au cours du 3ème trimestre 2010 marque une nouvelle hausse en glissement annuel de 2,4%. El Jadida est cependant la ville la moins chère. El Jadida est actuellement la ville la plus propice aux investissements immobiliers. En effet, selon l'indice des prix des actifs immobiliers, relatif au 3ème trimestre 2010, publié par Bank Al-Maghrib, El Jadida enregistre la plus grosse variation des prix avec une baisse de 6,5%. Cette ville est directement suivie de Marrakech qui affiche une variation en baisse de 5,3%. Cependant, sur le plan national, les prix des actifs immobiliers résidentiels ont connu une nouvelle hausse en glissement annuel de 2,4% au 3ème trimestre 2010. Cette évolution recouvre une progression de 3,5% des prix des appartements, qui représentent l'essentiel du volume de transactions, une stagnation de ceux des maisons et une baisse de 4% des prix des villas. D'un trimestre à l'autre, les prix des biens immobiliers résidentiels se sont également accrus de 2,4%, après 1,1% au trimestre précédent. Par région, les tendances des prix ne sont pas uniformes. Des hausses importantes, en glissement annuel, ont été relevées dans les régions de Marrakech-Tensift-El Haouz, l'Oriental, Gharb-Chrarda-Beni Hssen et Tanger-Tétouan. Alors que des baisses ont été observées dans les régions de Chaouia-Ouardigha, Fès-Boulmane, Meknès-Tafilalet et Rabat-Salé-Zemmour-Zaër. Les prix dans les autres régions n'ont pas connu de variations significatives. En matière de volumes, selon les données arrêtées 35 jours après la fin du 3ème trimestre, les ventes des biens immobiliers résidentiels immatriculés au niveau de l'ANCFCC se sont établies à près de 13.000 unités, en baisse de 16,3% d'un trimestre à l'autre. Cette contraction reflète la baisse des ventes des trois catégories de logements, principalement les appartements. Par région, à l'exception de celle de Tadla-Azilal où les ventes ont progressé de 66%, les autres régions ont connu des baisses des ventes. Par catégories, d'un trimestre à l'autre, les prix des appartements ont progressé de 3,4% après une hausse de 0,7% le trimestre précédent. En glissement annuel, ils ont augmenté de 3,5% au lieu d'un recul de 0,5% le 2ème trimestre 2010, reflétant la hausse observée dans toutes les villes à l'exception d'El Jadida, de Marrakech, de Tanger et de Rabat où les prix ont reculé dans un marché marqué par un nombre limité de vente. Le volume des ventes d'appartements, qui ont représenté environ 89% des transactions au cours de ce trimestre, s'est chiffré à 11.506 unités, en baisse de 17,3% en variation trimestrielle. Par région, les baisses les plus marquées ont été relevées dans les régions de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et de Fès-Boulmane alors que la hausse la plus importante a été observée au niveau de Tadla-Azilal. Par ailleurs, les prix des maisons se sont inscrits en baisse de 1,3% d'un trimestre à l'autre et ressortent en stagnation en rythme annuel. Les prix dans les villes de Tanger, d'Agadir et de Casablanca ont marqué de fortes baisses par rapport au trimestre précédent. Pour leur part, les transactions portant sur les maisons, qui représentent environ 9% du marché national, se sont établies à 1.206 transactions, en hausse de 6,7% d'un trimestre à l'autre. Pour ce qui est des prix des villas, ces derniers ont progressé de 2,2% d'un trimestre à l'autre, mais leur niveau demeure inférieur de 4% à celui observé à la même période de l'année précédente. Par ville, ils ont connu des baisses importantes, en glissement annuel, notamment au niveau de Kénitra et d'Agadir, alors qu'ils ont marqué une hausse de 15,2% à Casablanca. Aussi, le marché des villas, qui représente près de 2% des ventes au plan national, a enregistré 244 transactions, en baisse de 14,1% d'un trimestre à l'autre. En résumé, on note une poursuite de la hausse des prix immobiliers au cours du 3ème trimestre 2010 aussi bien d'un trimestre à l'autre qu'en glissement annuel dans un contexte de baisse du volume des transactions. Aussi, par catégories, les prix des appartements ont progressé, ceux des maisons ont quasiment stagné, alors que les prix des villas ont baissé en rythme annuel.