Selon Said Fagouri, directeur de l'Association nationale ovine et caprine (ANOC), le prix du Sardi est de 40 à 45 dirhams le kilo et de 35 à 40 DH pour le Timahdit. La fourchette des prix se situerait entre 1500 et 4000 DH. A quelques jours de l'Aïd Al Adha, tout le monde est préoccupé par le prix du mouton. Au vu des professionnels, il n'y a pas de quoi s'inquiéter, les prix sont moins élevés que l'année précédente. Contacté par ALM, Said Fagouri, directeur de l'Association nationale ovine et caprine (ANOC) qui compte 6400 membres, déclare que «l'offre est abondante cette année et les prix devraient connaître une baisse. Il faut compter 40 à 45 dirhams le kilo pour le Sardi et 35 à 40 DH pour le Timahdit ». Selon M. Fagouri, la fourchette se situerait entre 1500 et 4000 DH. Ce dernier tient à rappeler que les prix sont déterminés par la loi de l'offre et de la demande et varient selon plusieurs critères : la qualité, la race, l'âge des animaux ainsi que le lieu de vente. La commercialisation des moutons a déjà commencé et le summum est prévu vers le week-end prochain notamment dans les grands souks qui connaîtront une forte affluence des acheteurs. M. Fagouri tient à souligner à ce sujet qu'un souk permanent de 8 jours a été installé dans la préfecture de Beni Mskin. Une initiative érigée par l'ANOC avec la direction régionale de l'agriculture de Settat et la municipalité. Pour contourner aux éventuelles fluctuations, bon nombre d'acheteurs préfèrent s'adresser directement aux éleveurs au lieu de passer par les intermédiaires. Cette formule permet ainsi d'avoir des prix plus raisonnables. Quant à la livraison, celle-ci se fait directement de la ferme au domicile du client. Cette année, les disponibilités en ovins et caprins destinés à l'abattage de l'Aïd ont été estimées à 7,6 millions de têtes dont 4,73 millions d'ovins mâles et 2,87 millions d'agnelles et de caprins. Quant à la demande, celle-ci s'est élevée à 5,2 millions de têtes, dont 4,75 millions d'ovins (4,2 millions mâles et 550.000 femelles) et 428.000 de caprins.A voir les statistiques, les disponibilités couvrent largement la demande. Quant à l'état sanitaire, il n'y a pas à s'alarmer. L'état sanitaire des animaux est satisfaisant dans l'ensemble des régions du Royaume grâce aux différentes campagnes prophylactiques menées par les services techniques du ministère de l'Agriculture. Par ailleurs, il faut noter que l'opération de l'Aïd Al Adha constitue une opportunité pour améliorer la trésorerie des agriculteurs pour lesquels l'élevage des petits ruminants représente la principale source de leurs revenus. Ainsi les transactions commerciales des animaux d'abattage à l'occasion de l'Aïd Al Adha 1431 permettront de réaliser un chiffre d'affaires dépassant les 7,7 milliards de dirhams, dont la grande partie sera transférée au milieu rural.