Un délinquant notoire s'est fait entourer d'une bande de malfrats armés de gourdins et de couteaux pour empêcher les habitants des camps de démanteler leurs tentes. L'opération de distribution des lots de terrain et des cartes de l'Entraide nationale se poursuit d'une manière normale et fluide à Laâyoune. Le recensement des personnes éligibles et la distribution dans la transparence totale des aides sociales en cours permettront d'aboutir bientôt à un dénouement heureux et rapide à la crise des camps de Laâyoune. Mais cette perspective de solution ne fait pas que des heureux. Car dans les camps et à l'extérieur, il y a évidemment des gens qui cherchent à pérenniser le problème. Les agents du séparatisme polisarien et leurs commanditaires à Alger ont toujours cherché à attiser la tension dans les provinces du Sud. C'est normal qu'ils cherchent, aujourd'hui, à saboter le processus de règlement qui est en cours grâce au dialogue serein et sérieux entre les autorités et les représentants des habitants des camps. Aussi, on ne doit pas s'étonner si, au cours de l'opération, les autorités se retrouvent face-à-face avec des gens qui cherchent à saboter l'opération. Le départ des camps des gens dont les revendications socio-économiques ont été satisfaites finira par isoler ceux qui agissent sur la base d'un agenda séparatiste défini à Alger. C'est ce qui est arrivé ces deux derniers jours lorsque qu'un délinquant notoire du nom de Naama El Assari s'est fait entourer d'une bande de malfrats armés de gourdins et de couteaux pour empêcher les habitants des camps de démanteler leurs tentes. Connu pour ses antécédents criminels et ses relations étroites avec des agents du Polisario, El Assari tente, selon des témoignages émanant de l'intérieur des camps, ces derniers jours à imposer sa loi en agressant tous ceux qui décident de rentrer chez eux. Pire, il a même tenté d'agresser et a menacé de mort des journalistes de la télévision marocaine qui recueillaient des témoignages des bénéficiaires de l'accord entre les autorités et les représentants des protestataires. Cette situation s'explique par la volonté des ennemis du Maroc d'exploiter la situation dans les camps en les transformant en Tindouf bis. Ce qui ne saurait être toléré. Car le Maroc est un Etat souverain qui ne peut accepter la naissance de zones de non-droit où des criminels peuvent imposer leurs règles aux citoyens. Aussi, les Marocains, à l'intérieur des camps comme à l'extérieur, qui soutiennent et saluent aujourd'hui le dialogue en cours, soutiendront sans ambiguïté toute opération visant à mettre fin, avec la fermeté qu'il faut, à des agissements hors la loi dans les camps. Pas de place à la tolérance face aux agitateurs à la solde de l'ennemi.