Les abonnements aux GSM sont devenus une cible de malfaiteurs. La police de Casablanca-Anfa a procédé dernièrement au démantèlement d'une bande spécialisée dans ce type d'arnaque. Deux jeunes femmes ont été arrêtées et quatre autres personnes sont recherchées par la police judiciaire de Casablanca-Anfa pour implication dans une escroquerie à l'abonnement au téléphone mobile. Les deux femmes et leurs complices s'arrangeaient pour embobiner des personnes indigentes, notamment des femmes du voisinage, dans la combine suivante : la victime est contactée par une intermédiaire, qui se déclare agir pour le compte d'un bienfaiteur et lui remet pas moins de 1.500 dirhams. Mise en confiance, elle se laisse conduire dans une agence bancaire de la place pour ouvrir un compte en vue d'y recevoir des dons du mécène fictif. Les escrocs s'emploient ensuite à convaincre leur proie de se servir de l'argent reçu pour contracter un abonnement au téléphone mobile et acquérir un appareil. Une fois les formalités accomplies, la victime est vite délestée du portable contre quelques centaines de dirhams (300 à 600) et la forte recommandation de n'ouvrir aucune correspondance provenant de l'opérateur téléphonique. Et pour cause, il s'agissait de notes fort salées, qui vont de 1000 à 5.000 dirhams. Le portable est, selon les aveux des mises en cause, remis à une personne actuellement en détention pour trafic de stupéfiants. Ce dernier usait et abusait du téléphone aux dépens des victimes, dont l'une a hérité d'une facture de l'ordre de 24.478.38 dirhams. Quatre victimes ont été identifiées jusqu'à présent et les éléments de la quatrième brigade criminelle poursuivent activement leurs investigations pour mettre la main sur les autres personnes impliquées dans cette arnaque. Dernièrement la première brigade criminelle de Casa-Anfa avait procédé à l'arrestation d'une bande de malfaiteurs, auteurs de plusieurs escroqueries dont la principale victime a également été Itissalat Al Maghreb. Les pertes étaient estimées à 400.000 dirhams, occasionnées par des abonnements contractés par les mis en cause avec des CIN falsifiées.