L'entreprise marocaine doit faire face une à concurrence de plus en plus dure. Et aussi à des risques qui sont susceptibles de la rendre vulnérable. Point de vue des experts. La vulnérabilité de l'entreprise marocaine et les moyens nécessaires pour se prémunir ont fait l'objet du séminaire organisé le 16 de ce mois par Wafabank. Ce séminaire a été animé par Jean Michelle d'Hoop, Consultant Senior et Directeur de développement chez March Conseil, leader mondial en risque-management et Aziz Dinar, expert en vulnirabilité de l'entreprise agrée du centre national de prévention et de protection. Selon eux, la notion de risque est aléatoire, elle peut être définie comme un événement aléatoire susceptible de porter atteinte au patrimoine de l'entreprise. Toutefois, les risques sont de plusieurs catégories. Il y a le risque spéculatif qui est lié au résultat d'un choix ou d'une décision stratégique dont la caractéristique principale est d‘être associée à une possibilité de gain. Dans le risque spéculatif, nous ajouterons les risques liés aux phénomènes de fluctuation des monnaies, fusion d'entreprises et modification des marchés. Cependant, la notion de risque est fortement liée à celle du droit des assurances. Mais, il faut préciser que les tous risques ne sont pas assurables (perte de clientèle, dégradation d‘image). D'où la nécessité d'assurer une gestion optimale et rationnelle des risques. C'est dans cette optique que le Groupe Wafa Banque essaye de répondre aux besoins de ses clients. En leur offrant de l'assurance dommage avec un prix préférentiel. Avec cette stratégie, la banque se positionne davantage sur le segment de banque-assurance. Ainsi, le groupe a pu élaborer en partenariat avec le cabinet Marche Conseil, considéré comme l'une des entreprises les plus compétitifs de la place dans ce domaine. Les conférenciers ont insisté sur le rôle important de l'audit de sécurité qui est un outil de gestion qui comprend une évaluation systématique, documentée, périodique et objective de la manière dont fonctionne l'entreprise. En matière de gestion des risques et les engagements de l'assurance, l'accent a été mis sur un certain nombre de risque non assurables. Auquel cas l'assureur se doit bâtir son propre système de prévention. Par ailleurs, cette fonction de maîtrise de gestion des risques incombe en premier lieu au risque manager qui doit analyser et hiérarchiser les risques et faire le nécessaire pour le rendre égal a zéro.