Le 16ème Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan s'est clôturé samedi 3 avril. Le Grand prix a été décerné au long métrage italien «Alza La Testa» du réalisateur Alessandro Angelini. Une ambiance festive a marqué, samedi dernier, la soirée de clôture du 16ème Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan. Cette soirée a débuté par l'hommage rendu à l'icône du cinéma arabe. Il s'agit de l'acteur égyptien Mahmoud Abdelaziz, l'une des figures les plus populaires du cinéma dans le Monde arabe. Il s'est distingué aussi dans la télévision par l'interprétation du personnage du grand héros égyptien Raafat Al Hagane dans la légendaire série qui porte le même nom. Le palmarès de cette seizième édition a comporté plusieurs récompenses. Ainsi, le Grand prix de la ville de Tétouan a été décerné au long métrage italien «Alza La Testa» de son réalisateur Alessandro Angelini. Le film raconte l'histoire d'un ouvrier spécialisé dans un chantier naval qui élève seul son fils, né d'une relation avec une Albanaise. Mero rêve de faire de son fils unique un champion de boxe. Par ailleurs, le prix de l'interprétation féminine est revenu à l'actrice italienne Margarita Buy pour son rôle Maria dans le film italien «Lo Spazio Bianco» de Francesca Comencini. Quant au prix de l'interprétation masculine, il a été remis à l'acteur italien Sergio Castellitto pour son rôle de Mario dans «Alza La Testa», film de Alessandro Angelini et détenteur du Grand prix de cette seizième édition. Le prix du public tétouanais a été attribué cette année au long métrage marocain «Les oubliés de l'histoire» de Hassan Benjelloun. Réalisé en 2009 entre le Maroc et la Belgique, ce film traite du problème de l'immigration et des réseaux mafieux de prostitution en Belgique. Il raconte l'histoire du jeune campagnard Azouz qui décide d'émigrer en Belgique à la recherche d'un avenir meilleur. Sa bien-aimée Yamna, laissée au Bled, prend par la suite la même décision en le rejoignant à Bruxelles. Elle y sera exploitée par des réseaux mafieux de prostitution. Concernant les courts métrages, cette seizième édition a été l'occasion de présenter dix-sept films en compétition. Le prix d'innovation a été attribué au court métrage grec «Le chien» de Nikos Labôt. Quant au prix du jury, il a été accordé au film espagnol «Metroplis Ferry» de Juan Gautier. Alors que le Grand prix de la ville Tétouan a été remis au court métrage tunisien «Vivre» d'Oussama Faouzi. Il est à noter que les films documentaires programmés au cours de cette édition ont été projetés au prestigieux cinéma Avenida au même titre que les deux autres catégories de films en compétition. Ainsi, le Grand prix de la ville de Tétouan a été décerné au film palestinien «Aïda» de Till Roeskens. Le film documentaire tunisien «Vivre ici» du réalisateur Mohamed Zran s'est vu attribué le prix du jury. Notons que cette seizième édition a pu «gagner le pari d'attirer un grand nombre du public grâce à la projection de la rétrospective des dix années de films marocains», selon les organisateurs.