Le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a été interpellé par des congressmen quant à l'urgence d'assurer la protection des populations dans les camps de Tindouf. Des congressmen et des «think tanks» américains se sont élevés tout récemment contre les violations flagrantes des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et ont interpellé le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, quant à l'urgence d'assurer la protection des populations qui y sont parquées contre leur gré. Tous ont exhorté cet organisme onusien à assurer une présence significative dans ces camps dans le but d'y garantir la protection de ces populations, y compris leur liberté de mouvement, déplorant que le HCR, à qui échoit justement la protection des réfugiés, «se cantonne dans un rôle secondaire qui se limite à l'approvisionnement des camps en nourriture et en matériel». Dans une démarche bipartisane, les co-présidents du caucus en charge des questions des réfugiés à la Chambre des représentants du Congrès US, Lincoln Diaz-Balart et Zoe Lofgren, ont adressé une lettre à M. Guterres dans laquelle ils ont souligné «l'impérieuse nécessité pour le HCR d'œuvrer activement pour la protection des populations des camps, contrôlés par le Polisario, qui n'ont que trop souffert».