Dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, Taïeb Fassi Fihri a souligné que la loi marocaine s'applique et s'appliquera conformément à la pratique internationale au Sahara marocain. La loi marocaine, porteuse de droits et de garanties mais également d'obligations et de responsabilités, «s'applique et s'appliquera conformément à la pratique internationale au Sahara marocain», a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taïeb Fassi Fihri dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU. «Le harcèlement du Secrétariat de l'ONU par des lettres mensongères se poursuit au sujet de prétendus “prisonniers politiques“, de “prisonniers de guerre“ ou d'auteurs de crimes ou de délits jugés et condamnés selon la loi en vigueur et dans le respect des règles de procédure», comme le confirment les éléments d'information complets et étayés qui ont été transmis à l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, le 18 novembre 2009, a souligné la lettre. M.Fassi Fihri a indiqué, en outre, que «les autres parties usent à dessein et abusent à volonté d'actions de propagande et de campagnes orchestrées sur la question des droits de l'homme, à partir de cas isolés et instrumentalisés - qui ne correspondent en rien à la définition et aux obligations des véritables “défenseurs des droits de l'homme“ - à l'heure où ces parties, l'Algérie et le Polisario, sont, à divers titres, mal placées pour pouvoir s'approprier, en toute crédibilité, cette noble thématique». «En tout état de cause, et comme cela a été rappelé par certains Etats, concernés par ce différend régional, la loi marocaine, porteuse de droits et de garanties mais également d'obligations et de responsabilités, s'applique et s'appliquera conformément à la pratique internationale au Sahara marocain», a précisé le ministre dans cette lettre. Il a ajouté que le Royaume du Maroc, qui a pris le pari du respect et de la promotion des droits de l'Homme, «rejette vivement et dénonce énergiquement l'instrumentalisation éhontée de cette noble cause aux fins manifestes de se soustraire de l'obligation de négocier».