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«Il nous faut un homme courageux»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 23 - 01 - 2004

Ancien dirigeant de football, Hamid Lahbabi estime que le vide institutionnel influe négativement sur le sport national. Il affirme que seules des décisions courageuses et fermes peuvent sortir ce secteur vital de sa léthargie.
Aujourd'hui Le Maroc : Le département du sport connaît actuellement un vide institutionnel depuis l'investiture du gouvernement Jettou. Trouvez-vous que cette situation est normale ?
Hamid Lahbabi : Non, elle ne l'est pas. Mon souhait a toujours été que le sport national soit confié à un haut-commissariat, et ce pour plusieurs raisons. La première se rapporte à la nature même de la mission d'un ministre qui demeure assujettie aux changements de gouvernements résultant de la volonté des urnes, alors qu'un haut-commissaire est un haut fonctionnaire, qui doit être maintenu dans ses fonctions pour une durée minimale de quatre années. Et c'est justement ce dont notre sport a besoin. Une planification à moyen et long termes pour sortir de l'amateurisme qui sévit actuellement dans ce secteur dans notre pays.
Le sport est un secteur qui ne peut être géré sans courage et engagement total de la part des décideurs. Vous savez, il s'agit du plus grand moyen de drainer les masses, jeunes et moins jeunes.
Connaissez-vous un moyen plus efficace pour réunir des dizaines de milliers de supporters dans un même lieu et moyennant argent par dessus le marché ? Aucun parti politique marocain ne pourrait se vanter de réunir un aussi grand nombre à l'occasion de ses meetings et réunions politiques. Enfin, je dirais tout simplement que c'est dommage.
Quelles sont les conséquences de cette absence d'autorité institutionnelle sur le sport
marocain ?
Quand il n'y a pas de contrôle exercé par une autorité institutionnelle, un certain laisser-aller s'installe. On peut alors parler d'anarchie dans la mesure où chaque partie agit selon ses propres intérêts et pour répondre à ses propres objectifs qui parfois ne correspondent pas à une vision globale visant la promotion du sport national. Dans ce sens, il est judicieux de se poser des questions sur le nombre d'instances fédérales qui ont tenu leurs assemblées générales à temps. Et c'est une règle qui pourrait être généralisée à tous les domaines et secteurs d'activité. Les agissements de plusieurs responsables fédéraux, qui font fi de l'intérêt général, en sont la preuve.
C'est ce qui s'est passé dans l'affaire de retransmission des rencontres de la Coupe d'Afrique des Nations 2004 sur les chaînes de télévision marocaines …
La responsabilité dans cette affaire se partage à mon avis entre la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et le ministère de la communication. Il était inconcevable de priver une nation férue de football d'une compétition aussi importante que la Coupe d'Afrique ? L'équipe nationale est la propriété de l'Etat marocain. Il était donc indispensable que ses matches soient diffusés sur une chaîne nationale et gratuite. Heureusement que la situation s'est débloquée et que nous pourrons suivre l'évolution des Lions de l'Atlas en direct chez nous, sur nos écrans.
Que risque le secteur si ce vide institutionnel perdure ?
Après plus d'une année passée en l'absence d'une véritable institution qui veille sur la bonne marche du secteur, il est temps que cette situation change. D'aucuns n'ignorent que le sport marocain traverse une situation très critique, et ce à l'heure où notre pays est en lice pour l'organisation de la Coupe du monde 2010.
Mais malheureusement, ce vide n'est pas vécu uniquement par le secteur du sport au Maroc. Nombreux sont les secteurs et départements qui attendent toujours la nomination d'un responsable apte à prendre des décisions fermes et courageuses, et qui ne prend en compte que la promotion d'un secteur vital comme le sport.
Ce profil n'existe-il pas ?
Bien sûr qu'il existe. Encore faut-il prendre la peine de le chercher et surtout avoir le courage de lui confier un secteur aussi névralgique que celui du sport. Notre sport a besoin d'une main ferme pour le mener à bon port.


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