Jeune parlementaire connu dans l'industrie du textile, Omar Moro vient d'être élu à la tête de la CCIS de Tanger. Les professionnels voient en son élection un signe favorable à la relance de la Chambre. ALM : Pensez-vous que votre ancien poste de vice-président au bureau de la CCIS de Tanger vous aidera à bien mener votre fonction à la tête de cette institution ? Omar Moro : J'étais, au départ, un simple membre avant de devenir vice-président dans le précédent bureau. Je voulais toujours être présent au sein de cette institution. Ce qui m'a permis de tisser de véritables relations avec les autres membres associés et ayant acquis une expérience. Cela m'a permis d'accéder ensuite à la tête de la CCIS de Tanger. Le nouveau bureau de la CCIS de Tanger est constitué en majorité par des jeunes. Est-ce un signe de changement au niveau de la gestion de cette institution ? C'est bien évidemment un bon signe que notre nouveau bureau soit constitué dans sa moitié par des jeunes. Alors que l'autre moitié est constituée par des anciens conseillers et membres de la Chambre connus pour leur dynamisme et leur expérience au sein des précédents bureaux. Il reste que la formation est importante aussi bien pour les nouveaux que pour les anciens membres du nouveau bureau. Ils doivent en plus être très informés des nouveautés et suivre en continu les problèmes que vit actuellement le monde. Pouvez-vous nous parler de votre nouveau programme ? Nous venons de constituer notre bureau et nous sommes maintenant en train de préparer notre programme. Nous avons encore besoin d'un peu de temps pour avoir un programme complet et pouvoir redonner une dynamique à la Chambre. En tant que nouveau président, j'ai beaucoup de nouvelles idées pour relancer la Chambre. Et comme je l'ai dit lors de ma campagne électorale, je reste toujours à l'écoute de toutes les remarques et les propositions qui me seront données. Nous devons ensemble combattre les obstacles. Il faut faire régner une véritable communication et renforcer les relations avec la Chambre et tous les acteurs professionnels notamment les membres et les associations professionnelles. Comment allez-vous procéder pour relancer cette institution ? Je dois reconnaître qu'on a du pain sur la planche pour ramener la Chambre à ce qu'elle était auparavant. Outre le renforcement de la communication, il faut redonner confiance aux membres et aux associations professionnelles vis-à-vis de cette institution. On va viser l'international en cherchant à créer de nouvelles coopérations avec les autres Chambres à l'étranger et faire renaître d'autres qui sont au point mort. Avez-vous un budget qui vous permet de réaliser vos plans de relance dont vous venez de parler ? Nous disposons d'un budget nous permettant de réaliser nos différents plans précités. Cela est dû bien sûr au précédent bureau dirigé par l'ancien président de la CCIS de Tanger, Abdeslam Arbaïn. Lequel a une longue expérience dans la gestion de cette institution et avec qui nous gardons toujours de bonnes relations.