Soutenir la coordination du tissu associatif et améliorer la synergie de ses actions avec les institutions publiques. Tels ont été les objectifs du 1er Forum régional de l'action de la société civile organisé les 20 et 21 mai à Tanger. La ville du détroit a abrité, les 20 et 21 mai, le 1er Forum régional de coordination de l'action de la société civile. Organisée par le Conseil de la région Tanger- Tétouan et le programme ART Gold Maroc du PNUD, cette rencontre a connu la participation notamment des représentants des ONG locales, régionales, nationales et internationales. Ce forum s'assignait pour objectif, selon les organisateurs, de soutenir la coordination du tissu associatif et améliorer la synergie des actions menées par les institutions publiques et la société civile. Lors de la séance inaugurale de ce forum, le président du conseil de la région Tanger-Tétouan, Abdelhadi Benallal, a souligné le nombre considérable d'associations dans la région. «Ce nombre a atteint plus de 3000 associations. Cette augmentation traduit la dynamique que connaît la région Tanger-Tétouan. Cela exige une véritable réflexion aux outils de coordination entre ces associations», a-t-il indiqué. La séance inaugurale a été marquée par la lecture du discours de la ministre de Développement social, Nouzha Skalli, qui «n'a pas pu y assister pour une question d'agenda», a précisé le représentant du ministère du Développement social, Bouazza Abdelatif, qui a donné lecture de ce discours. Ce forum, organisé à la veille des communales, permettait «l'ouverture d'un dialogue sur la coordination de l'action de la société civile dans cette région. Il constitue un moment fort de débat sur l'importance du rôle de la société civile dans la dynamique de développement socio-économique dans la région Tanger- Tétouan en particulier et au Maroc en général», a précisé Mme Skalli, tout en soulignant l'engagement des responsables gouvernementaux, des élus, des acteurs et de la société civile pour «coordonner leurs interventions autour des questions majeures qui conditionnent le développement humain». Mme Skalli a poursuivi qu'avec «l'avènement de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), on assiste à une implication massive de tous les acteurs sociaux dans le processus de développement social et humain du Maroc. Il s'agit de développer une nouvelle gouvernance fondée sur l'inter-sectorialité et la convergence mais aussi sur une approche participative qui inclut les élus la société civile et le secteur public». Notons que pour renforcer le tissu associatif dans la région Tanger- Tétouan, le conseil régional a créé la Maison du développement considérée comme un espace d'information sur la région, de concertation, de coordination et d'offre de services aux associations communautaires, aux ONG ainsi que la coopération internationales. Parmi les recommandations de ce forum, la mise en œuvre d'un plan d'action annuel pour une meilleure coordination de l'action de la société civile.