Le festival Warchane Slam l'Malhoun a pris fin dimanche 10 mai à Essaouira. La soirée de clôture a été animée par un groupe de Aissaoua femmes sous la direction d' Aïcha Doukali. La deuxième édition du festival Warchane Slam l'Malhoun qui a réuni durant trois jours des chioukh et mounchidines de différentes régions du Royaume a pris fin, dimanche 10 mai à Essaouira, au rythme de la musique des Aissaoua. Le spectacle de clôture a été animé par un groupe de Aissaoua femmes sous la direction de Aïcha Doukali qui a plongé le public dans une ambiance de fête et de transe. Organisée du 8 au 10 mai par l'amicale «Place des artistes» en partenariat avec l'association Essaouira-Mogador, cette édition a connu une participation distinguée des femmes qui chantent le malhoun et qui sont venues de plusieurs villes du Royaume (Fès, Meknès, Salé, Tétouan, Safi et Taroudant). Dédiée à la femme, en hommage à son génie, sa créativité et sa contribution à la préservation de cet art ancestral qui, malheureusement, demeure méconnu pour les jeunes marocains, l'édition Zahra El Fassia a été rehaussée par la participation de chioukh et mounchidines connus et confirmés, en l'occurrence Haj Abdeljalil Talbi, Abderrahim Amrani Marrakchi, en plus de la star montante Mohamed El Abdellaoui (Meknès), fils du grand poète et cheikh du malhoun Moulay Abdelaziz El Abdellaoui. Parmi les moments forts de ce festival, il convient de citer l'hommage rendu à l'illustre chanteuse du Malhoune Majda Yahyaoui, et le débat engagé dans le cadre d'un colloque sur «La femme et le malhoun» avec la participation d'une brochette de chercheurs qui ont souligné la forte présence de la femme marocaine dans ce joyau de la littérature populaire.