La PJ de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ, à Casablanca, a mis la main sur deux faux-monnayeurs en possession de faux billets de banque de 20, 50 et 200 DH. Le lundi 13 mars au cours de l'après-midi. Pas loin de l'hypermarché Marjane de Aïn Sebaâ, à Casablanca, se tenaient deux motards de la police de la sûreté de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ à Casablanca. Il semble qu'ils surveillaient les quatre coins donnant sur l'hypermarché surtout qu'il s'agissait de l'un des jours de la grève du transport qui avait tout perturbé dans la capitale économique. Il semble que tout était calme. Les clients entraient et sortaient de l'hypermarché sans être gênés par quoi que ce soit. Même les voitures garées sur le parking n'avaient rien d'étrange qui attirerait l'attention des limiers. Mais, une Fiat Punto, de couleur noire, portant une plaque minéralogique française qui venait de stationner a mis la puce à l'oreille de l'un des deux limiers. Sans perdre de temps, les deux policiers se sont dirigés vers le chauffeur de la voiture qui s'apprêtait à descendre. «Tes papiers», lui a demandé poliment l'un des deux policiers. L'automobiliste a commencé à les chercher dans sa voiture. Il semblait perturbé. Les deux limiers ont remarqué ses comportements étranges pendant qu'il cherchait les papiers. Enfin, il a délivré à l'un d'eux le permis de conduire et la carte grise. Le policier les a examinés scrupuleusement. Il a décidé de confisquer les deux documents. Il semblerait que la carte grise est fausse. Alertés, les éléments de la PJ de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ se sont dépêchés sur les lieux. Ils ont eux-aussi remarqué que la carte grise était fausse. Ils ont minutieusement fouillé la voiture. Ils ont mis la main sur soixante billets de banque de 50 DH chacun et trois billets de 20 DH chacun. «Oui, c'est mon argent», a répondu l'automobiliste à la question du chef de la brigade qui s'est chargée de l'affaire. Les éléments de la brigade ont conduit l'automobiliste et son ami au commissariat. «Ces billets de banque sont faux», dit le chef de la brigade aux deux mis en cause, Bouchaïb et Tarek. Ceux-ci ont fait semblant de ne pas être au courant que les billets de banque qu'ils possédaient étaient faux. Le même jour, les enquêteurs les ont conduits à leurs domiciles respectifs à Témara pour effectuer une perquisition. Chez eux, les limiers ont mis la main sur d'autres dizaines de faux billets de banque de 20, 50 et 200 DH. En conséquence, le duo a passé aux aveux. Ils ont reconnu être membres d'une bande qui se chargeait de la falsification de billets de banque et de leur mise en circulation dans toutes les villes du Royaume. Les deux mis en cause ont été traduits, jeudi dernier, devant la justice. D'autres complices impliqués dans cette affaire sont toujours recherchés pour être mis hors d'état de nuire.