Rabat a regretté le report de la visite d'une délégation d'Eurodéputés au Sahara marocain et a vigoureusement rejeté les allégations du Polisario qui voulait imputer la responsabilité de ce report aux autorités marocaines. Encore une fois, le Polisario est à nu. Le report de la visite d'une délégation d'Eurodéputés au Sahara marocain est dû à des raisons de calendrier, et non à une tentative d' « obstruction » du travail de cette délégation par les autorités marocaines. C'est ce qui ressort de la réaction exprimée, mardi dernier à Bruxelles, par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri, lors d'une rencontre avec le président du Parlement européen, Hans Gert Pottering. Ce report est intervenu à la demande du président du Parlement européen, a précisé le chef de la diplomatie marocaine, qui a vivement dénoncé la tentative du Polisario d'imputer la responsabilité de ce report aux autorités marocaines. «Le président du Parlement européen a demandé le report de cette visite au mois de février prochain et le Maroc prend note de cette demande pour les considérations et les contraintes de calendrier avancées», a affirmé le ministre Fassi Fihri. «Le Maroc regrette ce report intervenu malgré l'accord qui a été finalisé sur le format, le contenu et le déroulement de cette visite», a dit le ministre Fassi Fihri, balyant d'un revers de main les allégations farfelues de la bande à Mohamed Abdelaziz qui s'échine, depuis le 24 novembre dernier, - date à laquelle devait se rendre au Maroc la délégation européenne -, à faire croire que ce sont les autorités marocaines qui seraient derrière ce report. A cet égard, le ministre Fassi Fihri a dénoncé vigoureusement les adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume «qui exploitent des faits et usent d'arguments fallacieux pour imputer au Maroc la responsabilité de ce report dû tout simplement à des contraintes de calendrier avancées par le Parlement européen ». « Le Royaume est tout à fait ouvert à des visites et des échanges de visites entre parlementaires européens et marocains», a précisé le chef de la diplomatie marocaine. La visite des Eurodéputés est donc la bienvenue, d'autant plus que la situation des droits de l'Homme, dans les provinces du Sud comme à travers l'ensemble du Royaume du Maroc, a connu une évolution qui n'a presque rien à envier à celle des plus grandes démocraties au monde. «La situation des droits de l'Homme au Sahara est peut-être meilleure que dans les autres régions du Maroc», avait expliqué le président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), Ahmed Herzenni, lors d'une dernière rencontre à Laâyoune. Les observateurs en veulent pour preuve un exemple très significatif : des activistes pro-Polisario n'ont jamais été empêchés de voyager à l'étranger, même si leur voyage sert la propagande séparatiste mensongère. Plus encore, ces activistes, à la solde du front séparatiste, se permettent de voyager munis de passeports marocains. Mais voilà, ce n'est pas de cette oreille que l'entend le Polisario. Il veut, aujourd'hui, monter ses grands chevaux dans la tentative mesquine de discréditer l'image du Royaume à l'étranger. Il est le seul à tirer profit du report de la visite de la délégation d'Eurodéputés au Sahara marocain. Cette visite aura, du moins, permis aux Eurodéputés de s'arrêter sur l'évolution remarquée et remarquable des droits de l'Homme au Sahara marocain. Ce n'est que partie remise …