Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Sepp Blatter, a admis, pour la première fois, l'existence d'un «plan B» pour l'organisation de la Coupe du monde 2010, en cas de catastrophe naturelle. «Je serais un président très négligent si je n'avais pas un plan B quelque part dans un tiroir. Nous devons être prêts en cas de coup dur», a-t-il déclaré dimanche à Vienne, quelques heures avant le coup d'envoi de la finale de l'Euro-2008 entre l'Espagne et l'Allemagne. «Cependant, seule une catastrophe naturelle pourrait changer la donne. Si nous devions activer le plan B, nous prendrions la décision après la Coupe des Confédérations», a-t-il précisé. La Coupe des Confédérations réunira six nations, en 2009 en Afrique du Sud, et servira de répétition générale à quelques mois du Mondial.