«Les voies de la création», est le thème sous lequel s'inscrit la 14ème édition du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, qui se tiendra du 6 au 14 juin 2008. Le bal de la 14ème édition des musiques sacrées du monde de Fès, le rendez-vous incontournable du dialogue des cultures et des religions en terre d'Islam, prévu du 6 au 14 juin, s'ouvrira à Bab El Makina, avec la succulente voix de la diva américaine Jessye Norman interprétant des chants Sacrés et accompagnée de l'orchestre lyrique régional d'Avignon (France), dirigé par la baguette de Rachael Worby. Véritable soprano dramatique du fait de sa voix imposante, Jessye Norman est particulièrement associée, à ses débuts, aux rôles d'Aïda, dans l'opéra de Giuseppe Verdi, Cassandre, dans les Troyens d'Hector Berlioz, ou encore Léonore, opéra de Ludwing Van Beethoven, avant d'élargir son répertoire à toute la musique des XIXe et XXe siècles, principalement allemande et française. Sa voix et sa personnalité ont conduit ses fans à la surnommer Just Enormous (Énorme tout simplement). Parmi les roses qui composeront le bouquet de la 14ème édition du festival des musiques sacrées du monde, Majda Al Roumi, ou comme on la surnomme, la princesse de la chanson libanaise, les chants des églises chrétiennes d'Orient, interprétés par Ghada Shbéïr (Liban), au Musée Batha. La magique place Bab El Makina, accueillera le Spiritual/Hymns/Qawwali/Gospel, l'ensemble Faiz Ali Faiz (Pakistan) et Bernice Johnson Reagon and the Sacred Sound Ensemble (USA). Une soirée que les organisateurs ont choisie de baptiser la Nuit des chants afro-américains et soufis. Autres invités de marque; Mari Boine (Norvège): «Chants et musiques du grand nord scandinave», l'ensemble Al Kindi avec Sheikh Hamza Shakour, les Munshid de la Grande Mosquée des Omeyyades et le Chœur Byzantin Tropos d'Athènes. La 14ème édition du festival des musiques sacrées du monde de Fès offrira au public des spectacles où communient et communiquent les différents chants traditionnels et sacrés. Une traversée dans l'océan des musiques sacrée du monde, passant du Viet Nam, en Espagne avec des chants et danse flamenco, au Mali où les voix de l'ensemble des Femmes Tartit s'élèveront avec les chants populaires et sacrés des Touaregs. On prévoit également une virée côté Indonésie représenté par l'ensemble «Panti Pusaka Budaya». Dans cette grande fête des musiques sacrées du monde, la France participera avec le quatuor Ysaÿe, interprétant «Les 7 Dernières Paroles», un texte de Michel Serres. Autour des chants soufis de Tunis, le festival invite Fadhel Jaziri, avec des airs de la «Hadhra». Et pour ceux qui adorent les chants sacrés et traditionnels séfarades, l'ensemble belge la Roza Enflorese issu de la tradition orale, sera au rendez-vous. Le voyage se poursuit avec Abdelwahab Doukkali «La nuit soufie» accompagné de l'orchestre de Rachid Regragui, Cantus Colln (Allemagne), autour de J-S Bach / Chemins Spirituels. Ismaël Lô (Sénégal) communiera avec la confrérie Hamadcha de Fès. Plusieurs thèmes ponctueront le programme des rencontres de Fès, notamment la représentation du sacré, la musique et le sacré, le sacré, les mœurs et la loi, le sacré et l'inconscient et enfin la transmission du sacré et seront animés par des intellectuels issus du monde de l'art, la littérature, la philosophie… Le festival dans la ville fêtera sa 8ème année, du 7 au 15 juin. Ce rendez-vous, qui se veut novateur et audacieux, tient à répondre aux attentes de ses fidèles. Pendant une semaine, le festival dans la ville combinera l'expérience des incontournables classiques populaires et la fraîcheur de la nouvelle génération. Une diversité d'inspirations et d'aspirations qui ouvre les portes sur une variété musicale et culturelle. Le 14ème Festival des musiques sacrées du monde, réserve des ateliers pour les enfants; expressions corps et âme, déguisement et masques, peinture sur vitrail, arts plastiques, danse, calligraphie… Le Festival des musique sacrées du monde de Fès traduira une fois de plus cette sagesse qui dit que l'homme de tout temps porte en lui cette dialectique dont les feux éclairent les voies de la création.