Le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a annoncé, mercredi, qu'au terme des opérations menées par l'équipe de médecine légale, le nombre de corps dont les restes ont été découverts a été arrêté, mardi soir, à 16. Le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a annoncé, mercredi, qu'au terme des opérations menées par l'équipe de médecine légale dans la caserne provinciale de la protection civile de Nador, le nombre de corps dont les restes ont été découverts a été arrêté, mardi soir, à 16. Le CCDH précise, dans un communiqué, que ce chiffre correspond à celui annoncé par l'Instance Equité et Réconciliation (IER) à l'issue des investigations menées, concernant les événements de 1984, sur la base des données, témoignages et documents obtenus et qui se recoupent largement avec les conclusions de l'équipe de médecine légale. Tout en respectant le déroulement des investigations menées à ce propos, la délégation du CCDH qui s'est rendue sur les lieux, a organisé une première rencontre avec les familles qui seraient, selon de fortes présomptions, concernées par ces cas, pour les informer des résultats obtenus. A cette occasion, ajoute le communiqué, ces familles ont exprimé leur gratitude au Conseil pour la poursuite des recherches à ce sujet, faisant part de leur disposition à coopérer avec le CCDH pour la réalisation d'examens ADN en vue de faciliter les recherches visant à identifier avec certitude les restes des corps découverts. Le CCDH informera, au fur et à mesure, les familles des victimes concernées des résultats de ces investigations, ajoute le communiqué. Rappelons que le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a annoncé, mardi, la découverte des restes de 15 corps dans la caserne de la protection civile à Nador. Les opérations d'exhumation de ces restes se sont déroulées sous la supervision du parquet général, du service provincial de la police judiciaire de Nador et d'experts de la police scientifique relevant de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), indique un premier communiqué du Conseil. Selon la même source, ces corps ont été transférés, suivant les instructions du procureur général, à la morgue de l'Hôpital Hassani de Nador afin que l'équipe de médecine légale puisse procéder à la détermination de l'identité des victimes et des causes de leurs décès, que de fortes présomptions portent à rattacher aux événements de 1984. Le communiqué rappelle que «les événements douloureux qu'a connus Nador ont fait l'objet d'investigations menées par l'Instance Equité et Réconciliation (IER), selon lesquelles le nombre de morts dans ces événements s'élève à 16, et qui a recommandé de parachever ces investigations pour établir la vérité à travers l'identification des victimes et le lieu de leur enterrement». Dans le cadre de la coordination étroite entre le CCDH et les autorités judiciaires locales, le Conseil suit de près toutes les étapes et les procédures de recherches en cours, sous la supervision du parquet général, ainsi que le déroulement de l'enquête menée par le service provincial de la police judiciaire, souligne le communiqué, ajoutant que le Conseil informera les familles des victimes des résultats aussitôt obtenus. Rappelons qu'une délégation du CCDH, conduite par son président, s'est rendue mardi à Nador, suite à la découverte des restes de corps humains dans la caserne de la protection civile de cette ville, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l'IER. Dans ce même cadre, des restes d'êtres humains avaient été découverts fin 2005, dans une caserne des sapeurs-pompiers à Casablanca, qui furent exhumés puis réinhumés, sous la supervision du CCDH.