Mercredi 27 février, la station Radio Aswat a soufflé sa première bougie. D'éminentes figures du monde politique, économique et artistique ainsi que des représentants de la société civile ont été de la partie. Radio Aswat souffle sa première bougie. Dans un grand hôtel de Casablanca, Aswat qui, en une année, a pu se faire un large public de tous les âges, a convié Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Nizar Barraka, ministre des Affaires économiques et générales, Nouzha Skalli, ministre du Développement social. Et bien d'autres personnalités qui sont venus célébrer avec l'équipe d'Aswat son premier anniversaire. À cette occasion, M. Naciri a dit tout «son plaisir d'apporter son soutien aux d'Aswat qui participent à la liberté d'expression dans ce Maroc nouveau». De son côté, Nabil Benabdallah, l'ex-ministre de la Communication, qui a personnellement porté le projet de libération des ondes marocaines, s'est félicité de voir de quelle manière le pari de 2006 s'est réalisé, en se transformant rapidement en succès. Avant cela, la présentation de Thami El Ghorfi, fondateur de Radio Aswat, a dressé le bilan de cette première année, estimant que les ressources humaines ont su porter le concept de la radio de la société marocaine. De même, il a annoncé que les objectifs tracés pour la première année ont été largement atteints. Aussi, M. El Ghorfi a noté que la deuxième étape à franchir consiste en l'élargissement du périmètre d'émission, pour s'étendre à l'ensemble des régions du Royaume. La soirée s'est poursuivie par la projection d'un film relatant le déroulement d'une journée entière au sein d'Aswat. Par ailleurs, les invités ont pu suivre les prestations d'artistes comme Nouman Lahlou, Said Mosker et Raiss Tijani, ainsi que de la chanteuse Cheba Maria. La troupe de danse « Salama » a, pour sa part, présenté deux chorégraphies conçues spécialement pour l'occasion. La soirée a fait l'objet d'un duplex transmis en direct sur l'ensemble des fréquences d'Aswat. «Aswat est un mot arabe pluriel et c'est en effet le croisement de voix anonymes. Aswat souhaite garantir un pluralisme d'opinions au Maroc. C'est un parfait et véritable moment de partage entre nos journalistes et nos auditeurs», avait déclaré Thami Ghorfi, lors d'un entretien accordé à ALM dans sa parution de mercredi dernier.