D'une enveloppe de 4,8 milliards de dirhams, l'investissement dans le secteur de l'industrie à Chaouia-Ouardigha révèle la bonne santé économique de la région. Quelque 134 projets industriels d'un investissement global de 4,8 milliards DH, devant générer 7.566 emplois, ont été agréés en 2007 par le Centre régional d'investissement (CRI) de la région Chaouia-Ouardigha. Ces performances représentent 69,4% de la totalité des projets agréés (chiffrés à 193 projets), 23% du montant d'investissement global (20,9 milliards DH) et 44% des emplois prévus (17.237 postes), explique un rapport du CRI consacré au bilan industriel de 2007. Si on exclut l'apport du secteur du tourisme qui a drainé cette année plus de la moitié des investissements dans la région (54,5% du montant d'investissement global enregistré en 2007), le secteur de l'industrie aurait détenu près de 51% de la totalité du volume des investissements agréés en 2007, relève le rapport. Ces investissements sont prévus en majeure partie dans les provinces de Benslimane et de Settat, avec respectivement 59,7% (80 projets industriels) et 39,6% (53 projets industriels). La province de Settat détient l'essentiel des investissements avec 4,6 milliards DH, soit 96% du volume des investissements industriels agréés. La répartition sectorielle de ces projets met le secteur de l'industrie métallique, métallurgique et électrique au premier rang avec une proportion de 40%, soit 53 projets, suivi par le secteur de l'industrie chimique et parachimique avec une part de 25%, soit 34 projets, alors que le secteur de l'industrie agroalimentaire est classé 3ème avec 22 projets, soit 16% des projets industriels agréés en 2007. Côté volume des investissements, le gros lot du bilan industriel concerne le secteur de l'industrie chimique et parachimique qui renforce de plus en plus sa position dans le tissu industriel de la région, en attirant 2,85 milliards DH, soit 59% du montant d'investissement industriel global. Selon le rapport du CRI, la région Chaouia-Ouardigha s'est engagée dans une nouvelle phase de développement économique, celle de l'industrialisation et de la conquête d'investissements à forte valeur ajoutée «qu'il faut appuyer en dotant la région en moyens et outils susceptibles d'accompagner la mise en oeuvre de la stratégie de développement régional élaborée à l'horizon 2015». Une première démarche en ce sens, souligne le document, est en train de se concrétiser à travers la mise en oeuvre de la convention de partenariat signée entre l'Etat et la région en 2006, pour la réalisation d'une étude visant la création d'un pôle de développement industriel et commercial de la région.