La bourse de Casablanca a passé en revue les différentes évolutions qui ont marqué la place financière lors de ces six derniers mois. Il est question de dynamisme, de apitalisations et de variations, sans oublier les performances du Masi et du Madex. Le dynamisme du marché boursier s'affiche pleinement sur le résumé semestriel de la Bourse de Casablanca. En effet, les deux baromètres de la place se sont montrés à la hauteur des attentes qui leur ont été assignées. Au vu de leurs performances annuelles, le Masi a signé une progression de 10,68% à 12.694,97 points pour ramener sa variation à un seuil de 33,92%, alors que le Masi s'est amélioré de 11,49% à 10.464,34 points, hissant ainsi sa performance à 35,13%. Dans ce contexte, ce sont 205.925.387 titres qui ont été échangés entre le 2 juillet et le 31 décembre, faisant de fait l'objet de 288.560 transactions, et cumulant un volume global de quelque 260,161milliards de dirhams. Par ailleurs, la CGI a signé la plus spectaculaire des variations depuis son introduction en début du semestre. Cette valeur surplombe de loin le palmarès des plus fortes variations du marché central affichant une hausse de 155,25 % pour s'échanger à 2.430 dirhams au lieu de son prix initial de 952 dirhams. En seconde place, Balima a mis haut sa barre de 47,43 %, relevant ainsi son prix à 2.064 dirhams au lieu de 1.400 dirhams auparavant. La Marocaine Vie, elle, s'est adjugée la troisième place du podium avec une amélioration chiffrée à 42,30 % pour s'évaluer à 434 dirhams. Suivent Atlanta en hausse de 38,42 % à 1.661 dirhams, Auto Hall avec 34,28 % à 2.409 dirhams, Stokvis Nord Afrique avec 32,03 % à 779 dirhams, Salafin avec 25,37 % à 840 dirhams puis Wafa Assurances avec 24,87 % à 2.460 dirhams. Sur le registre de la baisse, Lafarge Ciments, malgré une conjoncture des plus favorables, ouvre le bal en raison d'une régression de sa valeur de 66,96% pour s'échanger à 1.850 dirhams contre 5.600 dirhams en début de semestre. Le Carton s'établit en tant que seconde plus forte baisse des six derniers mois, affichant un repli de 33,30 % à 221,45 dirhams, alors qu'IB Maroc.Com lui emboîte le pas, reculant ainsi de 29,36% à 320 dirhams. Au niveau de la liste des dix valeurs les plus actives du semestre, c'est encore une fois la CGI qui fait preuve de vigueur avec un volume de transactions à 20,150 milliards de dirhams. Deuxième, la BMCE Bank a polarisé quelque 18,272 milliards de dirhams lors de ce second semestre de l'année, devançant Addoha avec un volume de transactions de 16,578 milliards de dirhams, Ittisalat Al-Maghrib avec 11,158 milliards de dirhams. En termes de plus fortes capitalisations, la valeur surplombant le reste du peloton n'est plus à définir, puisque c'est Ittisalat Al-Maghrib qui domine sur ce compartiment, ayant cumulé une bagatelle de 128,787 milliards de dirhams. Le second rang revient à Attijariwafa bank, avec une capitalisation de l'ordre de 59,442 milliards de dirhams, alors que la troisième place est attribuée à Addoha avec un cumul de 45,495 milliards de dirhams. Il est important de souligner que le semestre a été riche en introductions. En effet, puisque les six derniers mois ont capté la majorité des introductions de l'année en termes de valeurs. Il est question de M2M Group et Timar en juillet. Aussi, la CGI en août dernier, Atlanta en octobre, la SNEP en novembre puis Stokvis, Salafin, et Microdata en décembre.