La secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement scolaire, Latifa El Abida, a indiqué mercredi que le déficit dans les manuels d'enseignement originel est dû à un manque d'intérêt des éditeurs. Le déficit en manuels scolaires des matières islamiques pour la deuxième année du baccalauréat de l'enseignement originel est dû à la rareté des auteurs. Mais cela s'explique aussi par le nombre restreint des élèves et le manque d'intérêt des éditeurs, a indiqué mercredi la secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement scolaire, Latifa El Abida. Le ministère de tutelle a lancé un appel aux auteurs, aux créateurs et aux éditeurs les invitant à participer à la confection de nouveaux manuels scolaires consacrés à ce niveau d'enseignement au titre de l'année 2007-2008, mais n'a reçu aucune réponse dans les délais prescrits, a affirmé Mme El Abida en réponse à une question orale à la Chambre des représentants. Pour remédier à cette situation, le ministère a procédé, en collaboration avec la commission des associations des ouléma dans le cadre d'une commission nationale conjointe, à la formation de groupes pédagogiques chargés de la confection de tels ouvrages, a-t-elle ajouté. A l'exception d'une seule matière, tous les manuels traitant des différentes matières prévues au programme sont en cours d'impression, a fait savoir la secrétaire d'Etat. Le ministère a, par ailleurs, fait parvenir les programmes et les orientations pédagogiques requises pour l'enseignement des matières islamiques à l'ensemble des Académies régionales de l'éducation et de la formation dans le but de les transmettre aux enseignants et aux inspecteurs et à toutes les parties concernées, a poursuivi Mme El Abida