Pour la campagne agricole 2001-2002, le ministère de l'agriculture annonce 2,8 millions d'hectares ensemencés. Le déficit pluviométrique reste pourtant important. Malgré l'euphorie générale générée par les dernières précipitations, le ministère de l'agriculture, du développement rural, des eaux et forêts, remet les pendules à l'heure concernant le déficit en matière de pluies. En effet, selon les chiffres annoncés, par un communiqué du ministère, le taux de cumul pluviométrique moyen national a enregistré un déficit de 21 % par rapport à « une année normale » et 13% par rapport à l'année dernière. Ainsi, il tournait autour d'une moyenne 100 millimètres, et ce jusqu'au 19 décembre dernier. Seules deux régions sont épargnées des conséquences des conditions climatiques. Il s'agit du Tangérois et de l'Oriental. Le reste des zones agricoles a subi un retard quant aux travaux de préparation des sols et des semis. Toutefois, les réserves en eau des barrages à usage agricole sont estimés à 5,5 milliards de mètres cube. La situation présente reste meilleure par rapport à la même période de l'année passée. Ce taux de remplissage dépasse 60% pour les périmètres irrigués du Loukkos, Moulouya et Gharb et reste inférieur à 30% pour les autres périmètres irriguées. Ce sont essentiellement, les superficies semées en céréales d'automne, qui profiteront du taux de remplissage des barrages. Ces surfaces sont estimées à près de 1,9 million d'hectares contre 3,2 millions d'hectares lors de la campagne précédente. Les superficies emblavées jusqu'à la mi-décembre n'ont atteint que près de 2,8 millions hectares, soit une baisse de 22 % par rapport à la campagne précédente et de 32% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes. Pour sa part, la superficie totale plantée en canne à sucre s'élève à 19.100 ha, soit une baisse de 7% par rapport à la campagne précédente. Ainsi, les cultures sucrières, celles semées en betterave à sucre a atteint 55.600 ha, soit un niveau similaire à celui de la campagne précédente à la même date. Quant aux exportations des primeurs, au 18 décembre 2001, elles s'élèvent à 88.000 tonnes, soit une hausse de 42%, celles des agrumes sont de l'ordre de 123 400 t.`