Abdelfatah Abou Bassir, chef du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), vient d'être arrêté par les services de sécurité algériens. Le chef du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), Bouderbala Fateh, alias Abdelfatah Abou Bassir, a été arrêté, lundi, par les services de sécurité algériens, indique-t-on de source officielle dans la capitale algérienne. Selon la presse locale, Abou Bassir, qui a été arrêté avec deux de ses compagnons, avait rejoint d'abord le GIA en 1995, puis le premier noyau du GSPC en 1998 au sein duquel il était le doyen. Abou Bassir a été appréhendé dans un appartement situé dans un quartier résidentiel d'Alger et la police a saisi à son domicile, un lance-roquettes Low, plus de 800 kg d'explosif et 3 bombes prêtes à l'emploi ainsi qu'une vingtaine de détonateurs, qui devaient être utilisés durant le mois du ramadan dans des attentats ciblant divers lieux publics à Alger. Les services de sécurité ont également saisi deux cartables de micro-ordinateurs bourrés d'explosif avec des commandes à distance destinés à commettre des attentats suicides. Abou Bassir, dans les maquis depuis près de quatorze ans, ne rendait compte qu'à Abdelwadoud Droukdel, "l'émir national" du GSPC et "jouissait de tous les privilèges et les sollicitudes", indique-t-on de même source. Il avait pris la place de Bilal El-Oulbani, alias Saidi Ameur qui s'était rendu aux services de sécurité. Sur le terrain, un accrochage à l'arme automatique, a eu lieu, dimanche, à Beni Ksila, dans la wilaya de Bejaia (263 km à l'est d'Alger), entre les forces de sécurité et des éléments armés. Cet accrochage a duré près de deux heures, indique la presse, qui ne donne aucune précision sur le nombre des victimes des suites de cet accrochage. L'armée mène depuis plusieurs jours une vaste opération de ratissage dans cette région. A M'sila (248 km au sud est d'Alger), la gendarmerie a démantelé un groupe de soutien qui s'apprêtait à livrer 15 bombes de fabrication artisanale à un groupe terroriste opérant dans la région dans le but d'y commettre des attentats à la veille des élections locales, prévues le 29 novembre. A Tizi Ouzou, (103 km à l'est d'Alger), le tribunal criminel a condamné à mort, lundi, les deux personnes ayant égorgé un gardien de la prison de cette ville.