Selon le DG de la police nationale et de la Garde civile espagnoles, Joan Mesquida, «le Maroc travaille activement dans la lutte contre l'immigration illégale». Le directeur général de la police nationale et de la Garde civile espagnoles, Joan Mesquida, a loué les efforts du Maroc dans la lutte contre l'immigration clandestine. Cité par la presse espagnole, le patron du commandement unifié des deux principaux services de sécurité de l'Espagne a affirmé, mardi alors qu'il se trouvait en visite de travail dans la ville marocaine occupée, Mellilia, que «le Royaume du Maroc, malgré le conflit diplomatique qui a marqué la semaine dernière à cause de la visite des Rois d'Espagne» à Sebta et Mellilia, «n'a pas baissé la garde en ce qui concerne l'immigration illégale». Selon M. Mesquida, «le Maroc travaille activement dans la lutte contre l'immigration illégale». Cette affirmation a déçu la plupart des acteurs politiques de la ville occupée qui s'attendaient à une affirmation contraire qui leur aurait permis de valider leur discours sur l'existence d'un certain laxisme de la part des autorités marocaines en matière de lutte contre l'immigration clandestine et dont l'objectif serait de déstabiliser le préside occupé. Par ailleurs, M. Mesquida a indiqué que selon les informations dont disposent ses services, «les routes des flux migratoires clandestins n'ont pas connu de changements notoires». La lutte que le Maroc et l'Espagne mènent, individuellement et conjointement contre ce phénomène, a permis de réduire notablement les arrivées de clandestins sur les côtes espagnoles. Selon les chiffres annoncés par les autorités espagnoles, le renforcement de la lutte conjointe engagée depuis 2004 contre le trafic de drogue et l'immigration clandestine a porté ses fruits. Les saisies de drogue ont été réduites de moitié en seulement trois années et l'émigration clandestine a chuté de 75% entre 2004 et 2006. Une situation qui a aussi été rendue possible grâce à une meilleure coopération en matière d'émigration organisée dont les différentes opérations ont permis d'insérer dans le marché du travail espagnol quelque 8200 personnes, dont 700 d'une manière permanente en 2006.