Le Conseil provincial de Laâyoune a tenu, lundi, sa deuxième session ordinaire. A l'ordre du jour : résoudre le manque d'infrastructures dans le domaine médical et immobilier. L'habitat et la santé. Ce sont les principaux sujets débattus, lors de la deuxième session ordinaire du Conseil provincial de Laâyoune tenue le lundi 29 octobre 2007. En ouverture des travaux, Mouloud Alouate, président du Conseil, a souligné que cette session à pour but de se mettre l'accent sur les différents problèmes dont souffrent l'immobilier et les établissements sanitaires. Pour sa part, le wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, M'hamed Dryef, a loué le travail des membres du conseil, qui déférent leurs efforts pour une coopération active avec les services externes. Lors de cette session qui s'est déroulée en présence de la majorité des membres du Conseil provincial de Laâyoune, ces derniers ont approuvé à l'unanimité la cession d'un lot de 4000 mètres carrés, situé dans le quartier Moulay Rachid au profit d'un investisseur privé. Celui-ci compte y construire une polyclinique qui contribuera au renforcement des infrastructures sanitaires de Laâyoune. Ce projet, dont le coût s'élève à 13 millions de dirhams, représente, déjà pour les habitants, un bol d'oxygène, puisqu'ils n'auront plus à se déplacer vers d'autres villes du Royaume. Le Conseil a également soulevé la problématique de l'habitat à Laâyoune à travers le rapport présenté par Ahmed Manssir, directeur de la société d'aménagement immobilière Al Omran Al Janoub. Ce holding achèvera bientôt les projets d'Alamal, Alaouda, Alouifaq, et la première tranche d'Alouhada, ainsi que l'aménagement du lotissement Alwakala prévu pour la fin de cette année. Selon M. Manssir, le programme de lutte contre l'habitat insalubre vise à répondre aux besoins de 10.300 ménages à travers plusieurs programmes étalés sur 783 hectares, ainsi que le réaménagement de certains quartiers, y compris ceux de Laâyoune bas. Ce holding a aussi prévu sur son agenda un projet de promotion immobilière dans cette ville en diversifiant ses produits, pour répondre au maximum d'attentes. Et ce, en aménageant des lots pour des villas correspondant aux moyens de chacun. La lecture du rapport financier du Conseil fait état de 44 millions de dirhams de recettes. Celles-ci ont été presque totalement absorbées par les dépenses de fonctionnements, de gestion, d'appui aux associations, et l'animation de la scène culturelle de Laâyoune et Tarfaya à travers les deux festivals organisés respectivement dans ces deux villes. Les membres du Conseil ont décidé d'affecter le surplus budgétaire de l'an 2008, qui dépasse cinq millions de dirhams, à l'achat d'un moteur électrique mobile, du matériel d'embellissement, d'un tracteur pour la commune rurale d'Akhfnir, l'appui de l'espace associatif, l'achat des véhicules, ainsi que du matériel de dragage des sables dans la commune de Tah.