Ismaïl Alaoui, S.G du PPS, a été mandaté pour mener des concertations et arrêter la liste nationale de son parti. Ismaïl Alaoui, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), a été mandaté par le bureau politique de son parti pour mener des concertations avec le secteur féminin pour arrêter la liste nationale qui sera engagée dans les prochaines élections législatives. Selon l'instance de décision du PPS, le secrétaire général du parti devra tenir des réunions avec la totalité des candidates à la candidature, soit un total de 45 dont quatre membres du bureau politique : les députées Nezha Skalli, Guejmoula Bent Ebbi et Aïcha El Kourch en plus de Charafate Afayla. Les deux premières, selon des sources PPS, s'étaient engagées depuis plusieurs semaines dans une guerre pour arracher la direction de la liste nationale du parti. Nezha Skalli n'en est pas à sa première bataille du genre puisqu'elle avait réussi à se propulser à la tête de la liste nationale lors des élections de septembre 2002, non sans susciter la colère de ses camarades. C'est d'ailleurs cet argument qui est utilisé par ses détracteurs qui demandent à instaurer une sorte d'alternance. Face au blocage, le bureau politique a décidé de laisser la main haute à Ismaïl Alaoui avec, toutefois, l'obligation pour tout le monde de se soumettre aux décisions qui seront prises dans quelques jours. Le S.G a toutefois pris le soin, lors de la réunion de dimanche dernier de recourir aux siens parmi les membres de cette instance à qui il avait demandé de procéder à une sorte de vote secret : chacun des membres a été appelé de dresser, dans l'ordre, une liste comprenant 30 des 45 candidates qui se sont proposées. «Pour nous, au moins cette fois, il n'y a aucune polémique puisque des estimations ont montré que les trois premières candidates sont éligibles à condition d'avoir 6 % des voix», réagit un membre du bureau politique du PPS qui affirme que son parti vise un minimum de 7 % du total des suffrages du 7 septembre. Le même responsable conclut qu'aucune décision ne sera «aléatoire» concernant la liste nationale du PPS. Lors de la même réunion du bureau politique du PPS, cette instance a approuvé les candidatures au titre de 85 circonscriptions locales. Ces dernières ont été approuvées auparavant par les sections régionales et provinciales du parti. Pour les 10 circonscriptions restantes, il s'agit pour la plupart, note un autre membre du bureau politique du PPS, de manque de candidatures ou de divergences de vue au sein des militants sur les noms à cautionner. Le bureau politique a été mandaté pour résoudre ces cas dans "les plus brefs délais", ajoute la même source. Le PPS, membre de la Koutla et de l'actuelle coalition gouvernementale, a opté pour des figures connues pour mener ses listes locales dans plusieurs circonscriptions. Il est question, entre autres, des frères Chaâbi, Asma'e et Faouzi, respectivement têtes de liste à Essaouira et Rabat-Chellah. Ismaïl Alaoui n'est plus candidat Ismaïl Alaoui, après concertation avec les membres du bureau politique, a décidé de se retirer de la course à l'hémicycle. Décision, approuvée par les siens, qui intervient, selon des sources PPS, pour répondre au souhait du secrétaire général d'être présent dans le maximum de meetings électoraux des candidats de son parti. Selon les mêmes sources, Ismaïl Alaoui a jugé que son retrait de la course au Parlement lui permettrait de mieux réussir cette campagne. Le S.G du PPS, pressenti candidat à Sidi Slimane, rejoint le cercle restreint des chefs de partis qui ont décidé de ne pas se présenter aux élections : Mohamed Moujahid du PSU et Mohamed Ziane du PLM.