Des ambassadeurs africains accrédités en Libye et au Maroc, actuellement en visite dans le Royaume, se sont rendus lundi 7 mai à Laâyoune où ils ont eu une série de rencontres avec les élus et les acteurs de la société civile. Cette délégation de diplomates africains, composée de l'Ougandais Moses Kiwe Sebunya, du Zambien Enocky Chikama, du Burundais Raphael Bitariho, du Lesothien Paulk Motholo, du Sierra-léonais Mohamedl Samura, du Tchadien Tchonai Elimi Hassan, et du Congolais Mbilu Mbongu Jules, a eu une série de rencontres avec les responsables locaux. Au cours de ces entretiens, les ambassadeurs africains se sont informés des projets de développement et des réalisations socio économiques accomplies dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra. Ils ont été informés de la contribution active des différentes composantes de la société civile au processus de développement dans cette région, ainsi que leur totale implication dans la gestion de la chose locale. Les ambassadeurs africains ont également été informés des derniers développements qu'a connu la question du Sahara et des efforts déployés par le Maroc pour un règlement définitif de cette question dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son intégrité territoriale. Certains acteurs de la société civile ont saisi cette opportunité pour faire la genèse de la question du Sahara et rappelé le rôle joué par la Libye dans cette affaire. Ils ont rappelé que la Libye a mis fin à son soutien aux séparatistes après la signature de l'accord d'Oujda, alors que l'Algérie continue toujours à les aider et à encourager le gel de l'Union du Maghreb Arabe. Dans le même ordre d'idées, ils ont évoqué les souffrances qu'endurent quotidiennement les séquestrés des camps de la honte à Tindouf. «Je pense que les parties impliquées dans ce conflit doivent faire des concessions mutuelles pour parvenir à une solution équitable et acceptable. Je tiens à féliciter le gouvernement marocain, pour ses efforts tendant à résoudre cette question », a confié à ALM l'ambassadeur du Lesotho Paulk Motholo. De son côté, le Zambien Enocky Chikama, a affirmé que le Maroc, «doit entamer une vaste campagne médiatique au niveau international pour expliquer ce problème à un certain nombre d'Etats qui ont reconnu la RASD, faute de compréhension des enjeux réels de cette affaire». Les ambassadeurs africains ont également tenu une séance de travail avec le directeur du Centre régional d'investissement (CRI), Hasna Mae El Aïnaine, qui leur a fait un exposé détaillé sur les activités de ce centre et le rôle qu'il joue dans la promotion de l'investissement et la création d'entreprises. Les diplomates africains ont, en outre, rencontré des élus locaux qui ont plaidé pour une implication active de l'Union africaine dans la résolution de ce problème artificiel créé par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume. Les ambassadeurs africains ont saisi cette opportunité pour exprimer leur satisfaction pour les éclaircissements et informations objectives recueillis lors de leur visite à Laâyoune.