Le Maroc, pour résoudre le conflit du Sahara, reste ouvert au dialogue et à la négociation. C'est la réponse du Royaume au contenu du rapport de Ban Ki-moon, S.G de l'ONU, au Conseil de sécurité. Le Maroc reste ouvert au dialogue et à la négociation pour parvenir à une solution durable et mutuellement acceptable du conflit du Sahara. C'est la réponse du Royaume au rapport du secrétaire général de l'ONU au Conseil de sécurité. Dans ce rapport, qui sera discuté à la fin de ce mois d'avril par l'organe onusien, Ban ki-Moon a appelé les parties au conflit, y compris l'Algérie, à des "négociations véritables et de bonne foi" pour aboutir à une solution définitive et mutuellement acceptable, comme l'indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. Ce communiqué rappelle que le secrétaire général avait mis en relief «l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara» et avait salué l'ouverture du Royaume au dialogue et à la négociation. Ban Ki-moon a de même relevé, dans son rapport, «les efforts engagés par le royaume durant de nombreux mois», au moment où le Polisario et l'Algérie ont campé sur des positions désuètes et à l'origine de l'impasse actuelle. Dans son rapport, le secrétaire général a souligné la teneur du discours royal du 6 novembre 2006 à l'occasion de la commémoration de la marche verte annonçant à la fois la poursuite de larges consultations entre tous les intervenants à l'intérieur du Maroc autour de l'initiative marocaine, mais aussi l'engagement du Royaume à coopérer avec les Nations Unies pour parvenir à une solution politique et consensuelle. Le Royaume du Maroc, comme le souligne le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, demeure disposé à travailler avec les nations unies, dans un cadre de responsabilité et d'engagement, en vue d'exploiter la "dynamique nouvelle, réelle et positive" créée par l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara. Cette dernière, pour le Maroc, offre les meilleures perspectives pour une "résolution politique, définitive et mutuellement acceptable" au conflit sous l'égide des Nations Unies. Mohamed Benaïssa, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, a déjà, exprimé, lundi dernier, la disposition du Maroc au dialogue et à la concertation pour parvenir à une solution. Devant une réunion conjointe des commissions de l'Intérieur et des Affaires étrangères, à la première Chambre du Parlement, Mohamed Benaïssa a affirmé que le Maroc restera attaché aux vertus du dialogue constructif. Il a précisé que l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara n'est nullement une «décision unilatérale ou une offre figée». Mais qu'il s'agissait d'une «proposition ouverte aux autres parties dont l'objectif est de parvenir à un règlement consensuel, réaliste et applicable, ce qui en fait une initiative susceptible d'être enrichie par les propositions des autres parties lors des négociations». Ban Ki-moon, dans son rapport, appelle les parties à des négociations pour sortir de l'impasse actuelle, mais aussi à la prorogation du mandat de la Minurso. Le secrétaire général de l'ONU avait aussi affirmé ne pas voir de solution à ce conflit dans l'immédiat et dit prendre en considération l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara.