Le ministère délégué chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme vient d'éditer un «Atlas» qui regroupe les 169 zones ouvertes à l'urbanisme dans une centaine de villes. L'ouvrage est appelé à devenir un outil indispensable pour les investisseurs et promoteurs immobiliers. Le département de taoufiq Hejira vient d'éditer un Atlas des zones ouvertes à l'urbanisation. Un document qui va constituer dès les prochaines semaines, précise un communiqué du ministère «un outil transparent et indispensable pour tous les acteurs locaux et régionaux, mais également pour les promoteurs et investisseurs internationaux». Le document sera présenté en plus dans des rencontres qui seront organisées par les agences urbaines et auxquelles seront conviés les différents partenaires, les promoteurs immobiliers et notamment les responsables locaux. L'ouvrage, qui est disponible dans toutes les agences, urbaines devrait permettre, souligne-t-on auprès du département de tutelle, de «susciter l'investissement et promouvoir la réalisation effective des infrastructures et des équipements sociaux qui doivent accompagner l'émergence de nouveaux quartiers». L'Atlas, présente en près de 300 pages, plans et cartes à l'appui, les zones ouvertes à l'urbanisme et leurs principales caractéristiques. Il précise par agence urbaine et par ville les aires ouvertes à la construction et l'aménagement urbanistique, les zonages, les infrastructures et les équipements publics. L'édition de cet outil d'accompagnement de l'investisseur constitue une étape importante dans la politique de promotion de la compétitivité économique du pays. En effet, fait-on noter, «la performance économique s'appuie désormais sur une dimension territoriale qui implique la mise à niveau des régions et des villes». Et l'urbanisme et l'habitat en constituent sans conteste l'un des éléments déterminants. Des actions tout aussi importantes ont également été initiées dans le domaine de l'urbanisme. Il s'agit notamment de la généralisation des agences urbaines, du guichet unique, de la réduction des délais d'instruction des dossiers de demandes d'autorisations de construire ainsi que l'établissement d'un nombre important de documents d'urbanisme. Cette couverture du territoire national de plans d'aménagement a abouti à des résultats jugés intéressants. En attestent les 100 plans d'aménagement homologués récemment, ou en phase d'homologation, à l'échelle nationale. Ces documents ont permis d'ouvrir cette année, rappellent les responsables du ministère, 169 nouvelles zones à l'urbanisation dans une centaine de villes, ce qui représente une superficie de près de 50.000 hectares. Ces zones proposent aussi bien des aires destinées à l'habitat dans toutes ses formes et aux équipements sociaux que des espaces destinés à l'activité économique dans toues ses variantes, tourisme, industrie, bureaux…, ainsi qu'aux loisirs et aux réseaux de transport et de circulation. Un résultat remarquable, qui souligne-t-on, correspond aux besoins du pays sur une dizaine d'années et qui est présenté pour la première fois sous forme d'un Atlas.Ainsi, l'ouvrage révèle, explique Toufiq Hejira dans sa présentation, «un potentiel important : 10 fois le besoin national annuel en aires à ouvrir à l'urbanisation». Néanmoins, ce chiffre ne concerne que l'offre actuelle qui reste sujette à évolution. Cela d'autant que plus de 300 documents d'urbanisme sont encore en cours d'étude.