Fès. L'Union socialiste des forces populaires (USFP) a organisé, samedi 24 mars dans un palace de la ville, une rencontre sous le thème : «2007 et les perspectives du Maroc de demain». Dans son intervention lors de cette rencontre, Habib El Malki, membre du bureau politique de l'USFP, a mis l'accent sur les responsabilités qui attendent le parti qui a à son actif plusieurs réalisations dans divers secteurs dans lesquels il assume une grande responsabilité à savoir : les finances, les investissements, la justice, l'aménagement du territoire, la culture, la jeunesse, l'enseignement et l'eau. «Nous devons éviter d'appréhender l'année 2007 sous l'angle étroit des élections, a-t-il dit, mais au contraire, nous devons l'approcher en tenant compte des responsabilités qui nous attendent». Il a également évoqué quelques axes sur lesquels portera le programme du parti dont, entre autres, la réforme institutionnelle comme moyen pour redéfinir la relation entre le gouvernement et les citoyens et le volet social «en faisant des propositions au gouvernement dans le but d'augmenter les salaires et d'indemniser ceux qui ont perdu leur emploi». Habib El Malki a expliqué que 2007 est «une année importante, une année pas comme les autres car elle annonce la fin d'une étape et le début de nouvelles perspectives pour le Maroc». Il a d'autre part qualifié de «très courageux» le projet d'autonomie proposé par le Royaume pour ses provinces du Sud. «Nous devons méditer le sens de cette proposition historique», a dit le responsable USFP qui a déploré le gel de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) alors que l'Europe fête le cinquantième anniversaire de son union. «C'est une situation de gel diplomatique. Cette vision des choses doit changer. Nous ne sommes plus dans les temps de la guerre froide», a indiqué Habib El Malki en évoquant la situation dans la région du Maghreb arabe. Habib El Malki a rappelé également à l'assistance que c'est dans cette ville de Fès qu'il a appris l'ABC des sciences économiques au début des années 60. «C'est grâce à Fès, a-t-il affirmé, que j'ai acquis une certaine connaissance des éléments civilsationnels, sociaux et syndicaux du Maroc et depuis le milieu des années 70, j'ai participé à la constitution du premier noyau universitaire de la ville». De son côté, Khadija Slassi, membre du secrétariat régional du parti à Fès-Boulemane, a précisé que l'USFP «a été parmi les pionniers à élaborer une stratégie pour la transition démocratique au Maroc et ce depuis son congrès constitutif de 1975». «Les changements qui ont eu lieu ces derniers temps au niveau de l'enseignement, a-t-elle relevé, sont considérés comme une ouverture et un début de la transition démocratique de ce pays». Quant au choix du thème de la rencontre, elle a précisé que les élections prévues en 2007 «constituent la phase finale pour passer à l'accomplissement du projet de la transition démocratique».